Le Premier ministre grec pose une condition au lancement de pourparlers avec la Turquie

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Le Premier ministre grec a déclaré ce vendredi que les pourparlers avec la Turquie sur les tensions en Méditerranée orientale «commenceront quand les provocations cesseront», selon Reuters. Plutôt dans la journée, le chef de la diplomatie turque accusait la Grèce «de mauvaise foi».

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie chinoise Yang Jieshi à Athènes ce vendredi 4 septembre, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a affirmé que son pays entamera des pourparlers avec la Turquie sur la délimitation des frontières maritimes en Méditerranée orientale si elle «arrêtait ses provocations», rapporte l’agence Reuters.

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La Grèce «a la volonté et la capacité de discuter de la délimitation des frontières des zones maritimes en mer Égée et en Méditerranée orientale, conformément aux principes du droit international et non  sous la menace et la contrainte», a déclaré le chef de l’exécutif grec.

«Que les menaces s’arrêtent pour faire place aux pourparlers».

Dans le même sens, il a assuré que «les pourparlers commenceront quand les provocations cesseront». Il a également annoncé qu’il avait chargé son ministre des Affaires étrangères Nikos Dendias de transmettre de sa part au secrétaire général de l’Onu ce vendredi à New York un message sur la position d’Athènes.

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Les déclarations du Premier ministre grec interviennent au lendemain de celles du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg qui déclaré que les deux alliés «avaient convenu d'entamer des discussions techniques sous intermédiation de l’Alliance nord atlantique pour développer des mécanismes en vue de diminuer les tensions militaires en Méditerranée orientale et éviter de probables risques d'accidents».

De son côté, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a accusé ce vendredi lors d’une conférence de presse la Grèce d’avoir changé de position après avoir accepté l'initiative de l'Otan d'entamer un dialogue inconditionnel sur les tensions en Méditerranée orientale.

Il a souligné que la volte-face d’Athènes était «le meilleur exemple de ses mensonges et de sa mauvaise foi».
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