Les pays du Med7 veulent «réengager» un «dialogue de bonne foi» avec la Turquie, selon Macron

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S’exprimant à l’issue du sommet Med7 qui se tient ce jeudi 10 septembre à Ajaccio, Emmanuel Macron a souligné que face à la Turquie qui mène une politique hégémonique en Méditerranée, les pays du sud de l’UE souhaitaient réengager un dialogue de bonne foi, écrit l’AFP.

Réunis à Ajaccio ce jeudi 10 septembre, les sept pays euroméditerranéens sont prêts à restaurer des relations normales avec la Turquie, a annoncé le Président français à l'issue du sommet.

Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan - Sputnik Afrique
La Turquie estime que Macron est contrarié car elle entrave «ses plans machiavéliques de politique étrangère»

Les pays expriment «une volonté de réengager un dialogue responsable et de trouver les voies de l'équilibre [...] sans aucune naïveté» et en toute «bonne foi», a déclaré Emmanuel Macron, cité par l’AFP.

De possibles sanctions

Dans le même temps, leur déclaration finale indique que les membres du Med7 soutiendraient l'idée de sanctions économiques supplémentaires contre la Turquie si elle persistait dans ses actions unilatérales en Méditerranée orientale.

«Nous soutenons que si la Turquie ne progresse pas sur la voie du dialogue et ne met pas un terme à ses activités unilatérales, l'UE est prête à élaborer une liste de mesures restrictives supplémentaires qui pourraient être évoquées lors du Conseil européen des 24 et 25 septembre 2020», indique un communique.

Tensions turco-grecques en Méditerranée

Les recherches d'hydrocarbures menées unilatéralement par Ankara en Méditerranée orientale ont provoqué ces dernières semaines de vives tensions entre la Turquie et la Grèce. La France a déjà averti le gouvernement turc que la région ne pouvait pas constituer «un terrain de jeu» pour assouvir des «ambitions» nationales.

Dans une interview à Paris Match, le Président français avait précédemment affirmé que la politique menée par Recep Tayyip Erdogan était «une politique expansionniste qui mêl[ait] nationalisme et islamisme, qui n'[était] pas compatible avec les intérêts européens» et était un «facteur de déstabilisation».

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