L'ambassadeur américain en Chine démissionne

© AP Photo / Andy Wong In this Sept. 16, 2018, file photo, American flags are displayed together with Chinese flags on top of a trishaw in Beijing. China’s Commerce Ministry said Thursday, Nov. 15, 2018, that high-level trade talks between Washington and Beijing have resumed
 In this Sept. 16, 2018, file photo, American flags are displayed together with Chinese flags on top of a trishaw in Beijing. China’s Commerce Ministry said Thursday, Nov. 15, 2018, that high-level trade talks between Washington and Beijing have resumed - Sputnik Afrique
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Remerciant M. Branstad pour ses services, le secrétaire d'Etat américain a estimé dans un tweet qu'il avait «contribué à rééquilibrer les relations entre les Etats-Unis et la Chine afin qu'elles soient davantage basées sur des résultats bilatérales et équitables», rapporte l'AFP.

L'ambassadeur américain en Chine, Terry Branstad, a présenté sa démission, a annoncé lundi sur Twitter le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.

Les raisons de son départ n'ont pas été précisées pour le moment. Le ministère chinois des Affaires étrangères, tout en accusant réception du tweet de M. Pompeo, a indiqué qu'il n'avait pas été informé de cette démission.

Remerciant M. Branstad pour ses services, le secrétaire d'Etat américain a estimé dans un tweet qu'il avait «contribué à rééquilibrer les relations entre les Etats-Unis et la Chine afin qu'elles soient davantage basées sur des résultats bilatérales et équitables».

Partisan de Donald Trump à la présidentielle de 2016

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M. Branstad, 73 ans, fut gouverneur de l'Iowa, un Etat du Midwest américain, à deux reprises, de 1983 à 1999, puis de 2011 à 2017. Il était en poste à Pékin depuis 2017, y représentant Washington durant une période de tensions avec la Chine à propos du commerce, de revendications territoriales locales, de la pandémie et des troubles à Hong Kong.

En juin, il avait été convoqué par Pékin après la signature par Donald Trump d'une loi autorisant des sanctions contre les dirigeants hongkongais, une action que le ministère chinois des Affaires étrangères avait qualifiée de «grossière interférence dans les affaires intérieures chinoises».

L'année dernière, il avait appelé la Chine à ouvrir un «réel dialogue» avec le dalaï lama lors d'une rare visite d'un officiel américain au Tibet, où le gouvernement chinois est accusé de mener une répression à grande échelle.

Partisan de la première heure de Donald Trump à la présidentielle de 2016, il avait été nommé peu après l'élection de celui-ci.

A l'époque, l'entourage de M. Trump avait loué sa «grande compréhension de la Chine et des Chinois». Il avait notamment fait la connaissance de l'actuel Président chinois Xi Jinping dans les années 1980.

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