Alexeï Navalny a réagi à l’information communiquée le 27 septembre par le Spiegel, selon laquelle Angela Merkel était venue le voir quand il se trouvait à l’hôpital berlinois de la Charité. Selon le quotidien allemand, la visite de la chancelière était «secrète».
«La rencontre a eu lieu, mais il ne faut pas l'appeler "secrète". C’était plutôt une rencontre privée et une conversation avec la famille», a déclaré sur Twitter M.Navalny.
L’opposant s’est également dit «très reconnaissant envers la chancelière Merkel de [lui] avoir rendu visite à l’hôpital», qu’il a d’ailleurs quitté le 22 septembre en raison de l’amélioration de sa santé.
Встреча была, но не стоит называть ее «секретной». Скорее, частная встреча и разговор с семьей. Я очень признателен канцлеру Меркель за то, что она навестила меня в больнице https://t.co/8d8vnEe23z
— Alexey Navalny (@navalny) September 28, 2020
Le Spiegel avait en outre précisé que cette visite était un signe de solidarité vis-à-vis de l’opposant.
Affaire Navalny
Alexeï Navalny a été hospitalisé à Omsk le 20 août après avoir fait un malaise à bord d’un avion. Les médecins russes ont réalisé des analyses et conclu qu’il s’agissait d’un trouble métabolique, ajoutant qu’aucune trace de poison n'avait été retrouvée dans son sang et son urine.
L’opposant a ensuite été transféré par avion en Allemagne où il a été admis à l’hôpital universitaire de la Charité de Berlin.
Quelque jours plus tard, le gouvernement allemand a affirmé, se référant à des médecins militaires, qu’il avait été empoisonné avec une substance de type Novitchok. Berlin a par la suite déclaré que les conclusions des experts allemands avaient été confirmées par des laboratoires suédois et français.
Le Kremlin a pour sa part déclaré que Berlin n'avait pas informé Moscou de ses conclusions. Le ministère russe des Affaires étrangères a ajouté que la Russie attendait une réponse de l'Allemagne à sa demande officielle sur cette situation.
Le 23 septembre, la Charité a fait savoir qu’Alexeï Navalny avait quitté l’établissement la veille, que son état s’améliorait et qu’une rémission complète était possible.