Le Président azerbaïdjanais juge «inadmissibles» les déclarations de Macron sur le Haut-Karabakh

© Sputnik . Alexeï Droujinine / Accéder à la base multimédiaIlham Aliev
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C’est comme si Paris se distanciait du processus de règlement, a déclaré le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev, ajoutant que les déclarations du Président Macron sur le Haut-Karabakh étaient «inadmissibles». La veille, il avait déjà exigé dans une interview que la France présente ses excuses.

Le Président Ilham Aliev a affirmé que les déclarations d’Emmanuel Macron sur la désescalade du conflit dans le Haut-Karabakh étaient «inadmissibles». Selon lui, c’est comme si Paris se retirait du processus de règlement.

«Tout au long du processus, nous n’avons pas fait de distinction entre les coprésidents. J’ai dit à plusieurs reprises lors de mes interventions publiques que nous avons des liens avec chacun des pays. Certes, le niveau de ces liens diffère, mais nous ne faisons pas de distinction entre eux. Et jusqu’aux derniers événements, tous ces pays intervenaient avec la même attitude, étaient neutres», a déclaré Ilham Aliev dans une interview à la chaîne turque TRT Haber.

Selon lui, «plusieurs déclarations de Macron à l’égard de l’Azerbaïdjan, de la Turquie et du conflit dans le Haut-Karabakh sont inadmissibles».

«La France semble se distancier du groupe de Minsk», a-t-il ajouté.

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Le Président azerbaïdjanais exige que Macron s'excuse pour ses propos sur les mercenaires au Karabakh
La veille, dans une interview à Al-Arabiya, Ilham Aliev a déclaré qu’il voulait que la France s’excuse pour les propos d’Emmanuel Macron sur les mercenaires au Haut-Karabakh.

Spirale de tensions au Haut-Karabakh

Depuis le 27 septembre, le Haut-Karabakh est le théâtre de nouveaux affrontements entre les armées arménienne et azerbaïdjanaise. Les pays se sont mutuellement accusés d’avoir lancé des attaques. La loi martiale a été décrétée en Arménie et dans plusieurs régions d’Azerbaïdjan.

Plusieurs pays ont appelé les parties en conflit à faire preuve de retenue. Le 1er octobre, les dirigeants français, russe et américain -coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE- ont condamné dans les «termes les plus forts» cette escalade de la violence, appelant à la «cessation immédiate» des hostilités.

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