La Turquie a fermé son espace aérien au-dessus de la mer Noire en prévision d'exercices militaires dont le programme comprendrait des tirs d'essais de missiles sol-air S-400 achetés à la Russie, relatent les médias.
Ateşlenen ilk S - 400 pic.twitter.com/dDdzIIkO3L
— Aprın Çor Tigin🇹🇷 (@MaNaS2365) October 16, 2020
Une vidéo qui aurait été filmée dans la ville côtière de Sinop circule ce vendredi 16 octobre sur les réseaux sociaux. Elle montre une colonne de fumée dans le ciel bleu qui serait apparue après un tir de missile S-400.
🔴The second missile of the #S400 Air Defense system was fired. pic.twitter.com/9ssQVsJiov
— Turkey In The World (@TRintheworld) October 16, 2020
Le ministère turc de la Défense nationale n'a ni confirmé ni nié l'information sur les tests de S-400.
Ces derniers jours, la Turquie avait publié des avis restreignant l'accès à l'espace aérien et aux eaux au large de la zone côtière pour permettre des tirs d'essai.
🔴Sinop’taki #S400 tatbikat atışlarına dair bir başka görüntü. pic.twitter.com/caKnkDd9ri
— Turkey In The World (@TRintheworld) October 16, 2020
L'avis NOTAM émis par Ankara interdit d'accès une zone près de Sinop où un test radar et éventuellement un tir réel de missile pourraient se dérouler le 16 octobre. La Turquie a en outre annoncé par message NAVTEX que des tirs d'artillerie étaient prévus à proximité de Sinop du13 au 17 octobre.
🔴#S400’E AİT İKİNCİ FÜZE DE ATEŞLENDİ.pic.twitter.com/uDELKpjTKL
— Turkey In The World (@TRintheworld) October 16, 2020
Le 14 octobre, la Marine turque a annoncé que des systèmes de défense antiaérienne S-400 achetés à Moscou avaient été transférés à Sinop.
🔴#S400 pic.twitter.com/r7Wc5v0Ty2
— Turkey In The World (@TRintheworld) October 16, 2020
Le 8 octobre, les autorités turques ont fermé un secteur de la mer Noire pour quelques jours sur fond d’informations sur des essais prévus de systèmes sol-air S-400. Un secteur turc de la mer Noire près de la ville de Sinop a été fermé à la navigation du 13 au 16 octobre pour la tenue de tirs d’entraînement.
S-400 turcs
Ces nouveaux exercices pourraient attiser les tensions avec son allié de l'Otan, les États-Unis.
Suite à la signature de l’accord turc sur les S-400 en 2017, les États-Unis ont exigé que la Turquie y renonce pour acquérir des systèmes américains Patriot.
Refusant de faire des concessions, Ankara a poursuivi les négociations avec la Russie sur un autre lot de S-400. En août, le directeur général de l’agence russe d’exportation de matériel militaire Rosoboronexport, Alexandre Mikheïev, a annoncé que le contrat de livraison d’une autre unité de S-400 à la Turquie était déjà signé et que Moscou et Ankara discutaient des modalités de financement.
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