La France a refusé l’accès portuaire au pétrolier menacé par des clandestins dans la Manche

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Les autorités françaises et espagnoles avaient refusé au pétrolier libyen ayant subi une attaque de clandestins d’accoster et de débarquer ses passagers dans leurs ports. Le comportement hostile des clandestins avait inquiété le capitaine du navire. Finalement l’armée britannique était intervenue.

Le pétrolier libyen Nave Andromeda, repris par l’armée britannique dans la Manche le 25 octobre après que des passagers clandestins se trouvant à bord ont menacé l’équipage, avait essuyé des refus d’accès portuaire de la part de la France et de l’Espagne dans les jours ayant précédé l’incident, relate le Guardian.

Comme l’indique le média, les autorités françaises avaient précédemment refusé au navire, qui a fait l’objet d’un détournement présumé, d’accoster et de débarquer sept passagers clandestins, tandis que les autorités espagnoles avaient refusé au pétrolier l’accès au port de Las Palmas.

L'opérateur du Nave Andromeda, Navios Tankers Management, cité par le Guardian, a déclaré que les passagers clandestins étaient «montés illégalement à bord» du pétrolier à Lagos. Il a également remercié les autorités britanniques impliquées dans l'opération «pour leur réponse rapide et professionnelle».

Un comportement violent des clandestins

Le Nave Andromeda a quitté Lagos, au Nigeria, le 6 octobre et devait accoster à Southampton, en Angleterre, le 25 octobre.

Le capitaine voulait probablement éviter d'emmener un pétrolier entièrement chargé dans la zone densément peuplée près de la base navale de Portsmouth tant que cet incident se poursuivrait, a indiqué à l’agence un contre-amiral à la retraite de la Royal Navy. C’est pourquoi le capitaine, «préoccupé par la sécurité de l'équipage en raison du comportement de plus en plus hostile des passagers clandestins» à l'approche du Royaume-Uni, a fait un appel de détresse à six milles nautiques (environ 11 kilomètres) de l'île de Wight.

Tard dans la soirée du 25 octobre, le ministère britannique de la Défense a fait savoir que les forces armées avaient pris le contrôle du bateau et que sept personnes avaient été arrêtées. L’équipage du pétrolier est sain et sauf, a-t-il rassuré.

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