Samantha Butt-Roden, présidente de l’Association des médecins de Grande-Bretagne, a déclaré sur Twitter que les hôpitaux publics britanniques se trouvaient dans une situation critique et faisaient face à une pénurie d’oxygène.
«Je dirige un réseau de 46.000 médecins, les choses vont vraiment mal en première ligne […] Les hôpitaux manquent d'oxygène. L’un d’entre eux n’a plus d’appareils de ventilation non invasive», écrit-elle sur le réseau social.
Le médecin a précisé que certains patients devaient être transférés à plus de cent kilomètres, pour trouver des unités de soins intensifs correctement équipées.
Même problème à Los Angeles
Des pénuries d’oxygène qui semble se généraliser, puisque les États-Unis -notamment en Californie du sud- sont confrontés au même problème, selon le Los Angeles Times.
La demande est telle que certains hôpitaux peinent à maintenir la pression suffisante dans les tuyaux à oxygène, ils sont forcés de déplacer les patients vers les étages inférieurs, pour ne pas avoir à augmenter la pression dans les étages supérieurs. Certaines conduites d’oxygène en viennent même à geler, tant le débit est élevé, rapporte le Los Angeles Times.
Ce 29 décembre, ces pénuries d’oxygène ont forcé cinq hôpitaux de Los Angeles à se déclarer en situation de «catastrophe interne» et en conséquence à détourner tout le trafic médical d'urgence vers d'autres établissements.
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