La justice britannique a rejeté mercredi la demande de libération sous caution du fondateur de WikiLeaks Julian Assange.
S'il était libéré aujourd'hui, il existe «des motifs sérieux» de considérer la possibilité qu'«il ne se rendrait pas au tribunal pour faire face à la procédure de recours», a estimé la juge britannique Vanessa Baraitser.
La défense de M.Assange est déterminée à contester la décision.
Le 4 janvier, la juge a décidé que Julian Assange ne devait pas être extradé vers les États-Unis où il est accusé d'espionnage et de conspiration. Selon la magistrate, «il serait injuste d'extrader M.Assange» alors qu'il n'était pas exclu qu'il mette fin à ses jours.
le Président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador lui a ensuite offert l’asile politique.
L'informaticien australien âgé de 49 ans, qui est accusé par les autorités américaines d'avoir divulgué en 2010 des centaines de milliers de documents confidentiels concernant l'armée américaine, espérait renouer avec la liberté après plus de huit années d'emprisonnement et de résidence forcée.
La justice américaine a formulé 17 chefs d’accusation contre Julian Assange qui aurait encouru –en cas d'extradition– 175 ans de prison. Néanmoins, le Président Donald Trump avait promis de le gracier s’il citait la source qui les lui avait fournis.
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