Telegram est devenue la deuxième application la plus téléchargée aux États-Unis après que les partisans de Donald Trump ont abandonné WhatsApp qui a modifié sa manière de collecter les données des utilisateurs, relate le journal britannique Telegraph en citant une étude de Sensor Tower, spécialisé dans le marché et l’économie mondiale des applications.
Les téléchargements de l’application ont été boostés dimanche après le blocage des comptes Twitter et Facebook de Donald Trump et la fermeture du réseau social Parler, lequel est populaire parmi les sympathisants du Président sortant.De mercredi à dimanche, Telegram a été téléchargée aux États-Unis environ 545.000 fois, ce qui est presque trois fois plus que pendant la même période de la semaine précédente. Avant la fermeture du réseau social Parler, des appels avaient été lancés pour passer à Telegram.
Le Telegraph ajoute que le nombre de téléchargements a également augmenté en raison de la nouvelle politique de confidentialité de WhatsApp.
Peu de chances de fermeture
Selon Jen Goldbeck, professeure de recherche sur l’information à l’Université du Maryland, Telegram pourrait être une «place à plus long terme» pour les partisans de Trump que Parler, car étant moins susceptible d’être fermée. Si elle n’était utilisée que par des groupes d’extrême droite, a déclaré la professeure, «cela pourrait donner à Apple ou à Google un certain contrôle» mais c’est une messagerie que quiconque utilise légalement.
Le fondateur de Telegram, Pavel Dourov, n’a pas répondu à la demande de commentaires du journal britannique. Après que l’application Parler a été effacé de Google Play et Apple Store, il a néanmoins indiqué que ces sociétés «posent un problème plus grave pour les libertés que Twitter.»
Nouvelle politique de WhatsApp
Des millions d’utilisateurs de WhatsApp ont pris la décision radicale d’abandonner l’application avant une mise à jour de la politique de confidentialité qui les obligera à partager leurs données avec Facebook.
La mise à jour, qui entrera en fonction le 8 février, concerne les utilisateurs de WhatsApp dans tous les pays en dehors de l’UE où il existe des lois strictes sur la protection des données.
Les utilisateurs de ces zones devront donner leur consentement à Facebook pour accéder à leurs données, y compris leurs numéros de téléphone et des informations sur la façon dont ils interagissent avec les autres afin de continuer à utiliser l’application.
Ceci s’appliquera indépendamment du fait que l’utilisateur de WhatsApp possède ou non un compte Facebook.
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