Hausse de 17% des morts dans des attentats en 2020 malgré un nombre d’attaques en baisse

© Sputnik . Alexandre Goriatchev / Accéder à la base multimédiaAfghanistan, Kaboul
Afghanistan, Kaboul - Sputnik Afrique, 1920, 09.03.2021
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En 2020, 2.543 personnes de plus ont été tuées dans des attaques d’extrémistes dans le monde comparativement aux chiffres de 2019, selon le Global Attack Index 2020 de l’agence de renseignement militaire Janes. Et ce malgré que le nombre d’attentats ait diminué.

Les données du Global Attack Index 2020 révèlent que 17.122 décès civils ont été causés par des attaques de groupes armés non gouvernementaux, soit une augmentation de 17,4% (2.543) par rapport à 2019. Ces chiffres fournis par l’agence britannique de renseignement militaire Janes montrent en même temps que les attaques sont en baisse de 3,7%, à 13.310 attaques à en juger par les informations de sources ouvertes.

Matthew Henman, responsable du département terrorisme et insurrection au sein de Janes, évoque notamment une baisse du nombre d’attaques en Syrie et en Ukraine (de 29,1% et 36,5% respectivement entre 2019 et 2020), ces chiffres ont notamment pu atténuer une flambée de la violence en Afghanistan et en Afrique subsaharienne.

Trois pays fortement touchés

L’Afghanistan a recensé 2.373 attaques et 6.617 décès en 2020, devenant ainsi le pays le plus frappé par les attaques terroristes. Il s’agit d’une augmentation de 15,9% comparativement à 2019.

«L’Afghanistan a enregistré le plus d'attaques en 2020. Ses chiffres, ajoutés à ceux de la Syrie et de l’Ukraine, représentent plus de la moitié de toutes les attaques dans le monde», pointe M.Henman.

Opérations avec «un grand nombre de victimes»

En République démocratique du Congo, le nombre d’attaques a doublé et le nombre de décès triplé.

L'Irak a signalé une augmentation de 50% des attaques, à 1.466, en 2020. Les attaques ont été menées essentiellement par la branche locale de Daech* Wilayat al-Iraq, à qui sont attribuées la moitié de toutes les attaques de Daech* en 2020.

«L’augmentation du nombre de morts est due à des opérations faisant un grand nombre de victimes», ainsi qu’à l’accélération du rythme des attaques dans le nord-est du Mozambique, constate M.Henman.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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