Dans son rapport mensuel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) indique que la demande d'or noir augmentera cette année de 5,95 millions de barils par jour (bp/j), soit une hausse de 6,6%. C'est le deuxième mois consécutif où l'organisation laisse inchangées ses prévisions, malgré une reprise plus lente que prévu au premier semestre.
L'OPEP met toutefois en garde contre des «incertitudes importantes» liées à la pandémie, notamment l'émergence de nouveaux variants.
«La reprise économique mondiale a été retardée en raison de la résurgence du Cociv-19 et de nouveaux confinements dans les principales économies, notamment dans la zone euro, au Japon et en Inde», souligne le cartel dans son rapport.
«Dans l'ensemble, la reprise de la croissance économique dans le monde, et donc de la demande de pétrole, devrait s'accélérer au second semestre», prédit l'organisation.
L'OPEP prévoit une croissance économique mondiale de 5,5% cette année, un taux inchangé par rapport à celui fourni en mai, en tablant sur l'hypothèse que l'impact de la pandémie sera «largement jugulé» d'ici le début du second semestre.
Le baril de pétrole, qui se négociait au-dessus de 72 dollars avant la publication de ce rapport, gagnait en milieu de journée 0,55% à 72,61 dollars, après avoir pris près de 40% depuis le début de l'année.