«Nous pensons qu'il n'y a aucune difficulté dans les liens entre les États-Unis et la Turquie et que les opportunités de coopération entre nous sont plus riches et plus importantes que les problème», a dit Recep Tayyip Erdogan après une rencontre qu'il a présentée comme «productive et sincère», en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles.
Peu après, Joe Biden s'est dit «confiant» dans la possibilité de «réels progrès» des relations entre les deux pays.
Achat des S-400 russes
L'armée turque, la deuxième de l'Otan par la taille, a irrité ses alliés occidentaux en achetant des missiles sol-air russes et en intervenant directement dans des zones de conflit en Syrie et en Libye.
Les dernières années ont aussi été marquées par une montée des tensions avec la Grèce et Chypre.
Les États-Unis ont exclu la Turquie du programme de chasseur F-25 et imposé des sanctions à Ankara liées à l'achat de batteries de missiles russes S-400.
Le Président turc espérait profiter du sommet de l'Otan pour assurer à son pays un rôle clé en Afghanistan puisqu'il a proposé d'assurer la sécurité et l'exploitation de l'aéroport de Kaboul après le retrait des forces américaines et de l'Otan, qui devrait être achevé dans les mois à venir.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré que la Turquie jouerait un rôle clé en Afghanistan mais aucune décision n'a été adoptée lundi.