Après Didi, la Chine cible trois sociétés technologiques cotées à New York

© Photo pixabay / vivariskLa ville de Changsha, en Chine
La ville de Changsha, en Chine - Sputnik Afrique, 1920, 05.07.2021
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L'Administration chinoise du cyberespace (CAC) a annoncé lundi avoir ouvert des enquêtes contre le site de recrutement en ligne Zhipin.com et les applications de transport routier Huochebang et Yunmanman dans le cadre d'un durcissement des contrôles sur la sécurité des données.

Cette annonce intervient au lendemain du retrait du logiciel de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) de Didi Global des boutiques d'applications pour smartphones sur ordre de cette même administration. Le géant chinois du VTC, coté depuis le mois dernier à la Bourse de New York, est accusé d'avoir collecté illégalement les données personnelles de ses utilisateurs.

Dans un communiqué, Didi a déclaré que ce retrait pourrait avoir un impact sur son chiffre d'affaires, sans plus de précisions. Les utilisateurs de Didi ayant déjà téléchargé l'application peuvent continuer à l'utiliser.

Full Truck Alliance, société née de la fusion de Huochebang et Yunmanman, et Kanzhun, détenu par Zhipin.com, se sont également introduits à Wall Street le mois dernier.

Comme pour Didi, l'autorité chinoise de régulation du secteur a fait savoir que le téléchargement des applications de ces trois sociétés devrait être suspendu pendant son enquête. Elle a ajouté que l'enquête visait à se "prémunir des risques liés à laL'Administration chinoise du cyberespace" et répondait également à un impératif de "sécurité nationale".

L'Administration chinoise du cyberespace n'a pas fourni davantage d'explications.

Full Truck Alliance, surnommé l'Uber des camions, compte plus de 10 millions de chauffeurs enregistrés et plus de cinq millions de propriétaires de camions sur sa plate-forme.

Zhipin.com, premier site de recrutement en ligne en Chine, comptait pour sa part 24,9 millions d'utilisateurs actifs par mois au premier trimestre.

Le groupe chinois de commerce électronique Alibaba, sous la pression des autorités, a récemment renoncé à introduire en Bourse sa filiale de "fintech" Ant Group, valorisée 37 milliards de dollars (31,5 milliards d'euros).

 

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