«Celui qui m’a le plus marqué? Il y en a eu tellement, ils sont tous plus ou moins semblables […] On rentrait chacun notre tour, on était toujours deux ou trois, parfois plus, ça dépendait de la grandeur de la banque. Une fois tous à l’intérieur, on faisait ce qu’il fallait pour qu’ils comprennent qu’il y avait un braquage et on montrait les armes sans violences inutiles. On ouvrait les vestes, on montrait qu’on était armé, qu’on était là pour faire un hold-up, ça ne servait à rien d’en faire plus.»
Un récit choc. Michel Ucciani, ancien combattant du Front de Libération nationale Corse (FLNC) devenu braqueur de banques vient de publier son autobiographie, Natio du FLNC au grand banditisme (Éd. La manufacture de livres). Après avoir passé vingt ans de sa vie derrière les barreaux, celui-ci relate avec ses tripes ses débuts dans le nationalisme corse: «on commettait beaucoup de petits attentats», admet-il sans réserve.
C’était notamment le cas lors des «nuits bleues», quand une série d’explosions synchronisées advenaient partout en Corse: les activistes déposaient des charges de «100 g ou 200 g» contre des villas ou des symboles «continentaux». Ne regrette-t-il rien? Ce n’est pas le genre d’Ucciani, qui estime que leurs actions radicales ont permis l’arrivée des nationalistes à l’assemblée territoriale. Côté braquages, il regrette seulement d’avoir dépensé tout l’argent de ses méfaits. Sputnik l’a interrogé, voici son histoire:
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