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Le Front Polisario saisira la Cours de justice de l’Union européenne pour bloquer l’application des accords de pêche et d’agriculture UE-Maroc, a indiqué le responsable des relations extérieures du Front dans un entretien à Sputnik. Le responsable a pointé le rôle de la France et de l’Espagne dans ce dossier.
Dans un entretien à Sputnik, Mhamed Khadad, membre de la direction et responsable des relations extérieures du Front Polisario, a affirmé qu'en cas de mise en application des accords de pêche et d'agriculture UE-Maroc, adoptés par la commission et le Parlement européen, le Front saisira de nouveau la Cours de justice de l'Union européenne (CJUE).
«Nous allons de nouveau revenir à la justice européenne. Nous allons déposer une requête le plus tôt possible auprès de la CJUE contre ces accords illégaux qui ont été à la fois accepté par la commission européenne, mais également par le parlement européen», a-t-il déclaré.
Le responsable s'est exprimé sur le fondement juridique de ces accords et a affirmé que «nous considérons qu'ils sont illégaux et injustes et qu'ils ne respectent pas les différentes décisions de la CJUE. […] Nous sommes sûrs que la CJUE réaffirmera les décisions qui ont été prises en 2015, 2016 et 2018».
Évoquant la politique extérieure de la France envers la question du Sahara occidental, notamment le soutien qu'elle a apporté au royaume chérifien dans la conclusion des accords en question, M.Khadad a souligné que «bien entendu à travers ses intérêts au Maroc, elle [la France, ndlr] a des visées» sur [les richesses du Sahara occidental, ndlr].
«La France a été l'un des plus grands défenseurs de la position marocaine à l'Union européenne quand il s'agissait de signer de nouveaux accords [accords de pêche et d'agriculture UE-Maroc, ndlr] en flagrante contradiction avec la décision de la CJUE qui a dit […] que le Maroc et le Sahara occidental étaient deux territoires distincts et séparés, et que le Maroc n'avait pas de souveraineté sur le Sahara occidental», a-t-il soutenu. «La France a imposé à l'UE [l'adoption de ces accords, ndlr], bien entendu avec l'aide de l'Espagne qui a des intérêts dans la pêche, mais, singulièrement, la France a été le pays le plus intransigeant dans cette manœuvre visant à contourner la décision de la CJUE, en ce qui concerne les […] richesses du Sahara occidental», a-t-il poursuivi.
Pour Mhamed Khadad, «c'est le néocolonialisme français» qui peut expliquer l'attitude de l'hexagone. «Ce n'est un secret pour personne que la France a ses zones d'intérêts» qu'elle défend, a-t-il expliqué, soulignant que «les intérêts économiques qu'a la France dans cette partie du monde sont énormes».
Le responsable sahraoui a affirmé qu'au-delà des intérêts matériels, il y a aussi l'objectif d'assoir «l'hégémonie française dans cette partie du monde». Il a également tenu à rappeler que «le Maroc a toujours été un allié de la France», mais il a tempéré en avançant que Paris «pense qu'un Maghreb uni, qui coopère et qui se construit est contraire à ses propres intérêts». «Donc, par conséquent diviser pour mieux régner» est la politique de la France dans la région, a-t-il conclu.
Le Maroc et le Front Polisario se sont réunis le 21 mars à Genève dans le cadre de la deuxième table ronde sur le conflit au Sahara occidental. Il s'agissait de la deuxième table ronde, après celle organisée début décembre 2018 au siège de l'ONU à Genève, qui avait mis fin à six ans d'absence de dialogue. Cette nouvelle table ronde est intervenue alors que le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), qui garantit dans cette région un cessez-le-feu depuis 1991, arrivait à échéance en avril.
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