L’Iran détient «beaucoup de preuves» accablant Israël du meurtre de son ingénieur nucléaire - exclusif

© REUTERS / West Asia News AgencyFunérailles de Mohsen Fakhrizadeh à Téhéran
Funérailles de Mohsen Fakhrizadeh à Téhéran - Sputnik Afrique
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L’ambassadeur iranien à Moscou a déclaré à Sputnik que les services de sécurité de son pays avaient collecté «beaucoup de preuves» accablantes contre Israël dans l’affaire de l’assassinat du Dr Mohsen Fakhrizadeh. Selon lui, le savant était désigné «depuis longtemps» comme cible à abattre par l’État hébreu.

Dans un entretien accordé ce vendredi 18 décembre à Sputnik, l’ambassadeur d’Iran à Moscou, Kazem Jalali, affirme que son pays dispose de «beaucoup de preuves» tangibles lui permettant de conclure qu’Israël est derrière l’assassinant du savant nucléaire Mohsen Fakhrizadeh.

«Nous croyons qu’il y a beaucoup de preuves attestant que c’est l’entité sioniste qui est derrière la mort du savant iranien», avance le diplomate, soulignant que «Mohsen Fakhrizadeh était depuis longtemps sur la liste israélienne des personnalités iraniennes à assassiner».

Il ajoute que «toutes les preuves indiquent que c’est l’État hébreu qui mène désespérément ces assassinats ciblés».

Déclencher une «guerre dans la région»?

Lors d’un point presse lundi 14 décembre à Téhéran, Hassan Rohani, qui a accusé directement Israël d’avoir assassiné le Dr Fakhrizadeh, a expliqué le but de ce crime dans le contexte de la transition du pouvoir aux États-Unis, rapportait l’agence Fars.

«L’assassinat de Fakhrizadeh, c’est le travail de ceux qui veulent plonger la région dans une guerre alors que le gouvernement compromis [de Donald Trump, NDLR] vit ses derniers jours», a déclaré le chef de l’État iranien. «L’objectif principal du régime sioniste était la guerre et la déstabilisation de la région».

Téhéran a également pointé la responsabilité de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien dans ce meurtre, ainsi que l’implication des États-Unis et de l’Arabie saoudite. Les autorités iraniennes ont indiqué que le scientifique a été abattu le 27 novembre avec une arme télécommandée par satellite.

Le ministre israélien des Renseignements Eli Cohen a catégoriquement nié l’implication de son pays dans ce meurtre.

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