«Le Dissident», un «documentaire incroyablement puissant» sur l'assassinat de Khashoggi, selon Hillary Clinton

© AP Photo / Lefteris PitarakisJamal Khashoggi
Jamal Khashoggi - Sputnik Afrique
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Hillary Clinton invite sur Twitter ses fans à regarder le film documentaire réalisé par Brian Fogel sur l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Intitulé «Le Dissident», «ce documentaire incroyablement puissant est désormais disponible», écrit-elle.

Dans un message publié sur Twitter, l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton invite ses lecteurs à regarder le film documentaire «Le Dissident» réalisé par le cinéaste américain Brian Fogel qui traite de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.

«Si vous n'avez pas vu le Dissident, j'espère que vous le ferez. Ce documentaire incroyablement puissant sur l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à cause du gouvernement saoudien est désormais disponible», annonce-t-elle.

Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre 2018 à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul. Les autorités saoudiennes ont accusé ce qu'elles ont décrit comme un «groupe voyou» d'avoir tué Khashoggi, tout en niant leur responsabilité dans cet assassinat.

La réaction d’Adel al-Joubeir remise au goût du jour

En réaction au tweet d’Hillary Clinton, le chercheur saoudien en études politiques Moubarak al-Atty a publié, également sur Twitter, une vidéo d’une ancienne interview du ministre d’État saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, dans laquelle il réagit aux accusations impliquant la responsabilité directe de l’Arabie saoudite dans ce crime.

«Une réponse incroyablement puissante d’Adel al-Joubeir à votre "documentaire"», écrit Moubarak al-Atty.

En effet, en réponse aux questions du journaliste, M.al-Joubeir affirme: «Sans aucun doute, c'était certainement une terrible bavure et nous l’avons payée, et nous continuons à en payer le prix, mais malheureusement des fautes peuvent arriver».

Quid du scandale de la prison Abou Ghraib en Irak?

Et de poursuivre qu’«aux États-Unis, il y avait également eu le scandale de la prison d’Abou Ghraib en Irak». «Le commandement des forces armées américaines était-il au courant? Non. Le ministre de la Défense était-il au courant? Non. Le Président Georges Bush était-il au courant? Non.»

Ainsi, tout en réfutant que l’enquête des services de renseignement américains eût conclu à la responsabilité directe des autorités américaines dans ce scandale, Adel al-Joubeir souligne que «les accusations portées à l’adresse de ces dernières n’étaient qu’une spéculation des médias sans preuve tangible».

Puis le diplomate insiste: «les responsables américains n’étaient certainement pas au courant de ce qui se passait dans la prison d’Abou Ghraib, et c’était juste une grave faute».

«Qu'est-ce que les États-Unis ont fait? Ils ont enquêté et poursuivi les auteurs et ont puni certains d'entre eux», conclut-il, laissant entendre que les autorités saoudiennes étaient en train de suivre exactement la même procédure légale.
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