Andreï Kirilenko a commencé à jouer au basket-ball dans l'équipe de l'arrondissement Frounzeski à Léningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Il y a dix ans le jeune garçon avait été remarqué par Vladimir Kondrachine, le célèbre coach du "Spartak" et père de la légendaire victoire de la sélection soviétique de basket-ball aux Jeux Olympiques de Munich. Il avait deviné dans ce garçon un peu gauche et aux bras tentaculaires les traits d'une future superstar de la National Basketball Association (NBA) et remarqué tout d'abord son caractère de lutteur pas du tout enclin à prendre la grosse tête.
Andreï Kirilenko a justifié le don de prophétie du grand entraîneur en faisant des prouesses sous le maillot du "Spartak", un club avec lequel il avait disputé son premier match de championnat de Russie à l'âge de 15 ans, du CSCA , avec lequel il aurait pu remporter l'Euroligue dès 2001 si le coach d'alors des "rouge et bleu" avait misé sur le prodige de vingt ans, et aussi du "Utah Jazz" dont l'entraîneur n'a pas craint de faire confiance au premier joueur russe recruté dès son arrivée dans l'équipe.
Maintenant, selon les termes du nouveau contrat, Andreï Kirilenko restera au "Utah" jusqu'en 2011. A l'époque il n'aura que 30 ans. "J'ai toujours dit que c'était au "Utah" que je voulais achever ma carrière outre-Atlantique et je suis heureux de constater que nous nous sommes compris", a déclaré le basketteur russe lors de la conférence de presse donnée à l'issue de la cérémonie de signature du contrat. Les dirigeants du "Utah Jazz" n'ont aucune raison de ne pas croire ce garçon dont le comportement est toujours conforme à ce qu'il dit.