Ainsi, c'est A LONDRES que M. Alexandre Litvinenko enquêtait sur la mort de Mme Politkovskaïa, laquelle est décédée en Russie, porteuse d'un passeport américain. Tout est dit! Par contre, si l'on veut maintenant brouiller les pistes, il suffit d'aller mettre du polonium par-ci, par-là, puis de convoquer la presse au porte-voix : depuis le début, c'est bien au public que l'on demande de juger, sur base du papier journal, pas aux juges, sur base de preuves.
Enfin si n'importe quel député commun connaît le nombre d'espions russes en Angleterre, c'est que chacun de ces espions lui sont connus. L'efficacité légendaire des services britanniques se trouvant ainsi confirmée, ceux-ci devraient pouvoir boucler cette enquête rapidement, sans difficulté, avant que l'intoxication et les fantasmes ne prennent le dessus. Mais encore : si le Polonium (qui a une demi-vie de 138 jours seulement) est venu par avion de Russie, comme certains veulent le laisser croire, cela signifie alors que l'on peut accéder à Heathrow Airport et passer la douane royale sans limes à ongle ou mousse à raser, mais avec du plutonium! Conclusion provisoire de cette ténébreuse affaire pour les citoyens ordinaires que nous sommes : mieux vaut voyager en Lada qu'en Boeing...
