Les titres du 28 avril 2012

© RIA Novosti . Ruslan Krivobok  / Accéder à la base multimédiaLes titres du 28 avril 2012
Les titres du 28 avril 2012 - Sputnik Afrique
S'abonner
Attentats en Ukraine: un prétexte pour réprimer ou un défi au pays?// Le thème de la Russie est toujours présent dans la campagne américaine// Medvedev veut conférer une note de "méchanceté" à Russie Unie

Kommersant
Attentats en Ukraine: un prétexte pour réprimer ou un défi au pays?

La ville ukrainienne de Dniepropetrovsk a été secouée hier par une série d'attentats qui ont blessé au moins 29 personnes, écrit samedi le quotidien Kommersant.

La première explosion a retenti à Dniepropetrovsk à 11.50, heure locale. La bombe a été déposée dans une poubelle à l'arrêt de tramway Operny teatr. Plusieurs brigades du ministère des Situations d'urgence et de la police se sont rendues sur le lieu de l'explosion, qui a blessé au moins 13 personnes. Cependant, une demi-heure plus tard une partie des unités a été envoyée vers la place Privokzalnaïa et le cinéma Rodina, où deux autres explosions venaient de se produire.

"Beaucoup de sauveteurs, mais également des passants, sont rapidement arrivés sur place.
En entendant les explosions, ils ont été soulagés en pensant avoir été évités par les attentats.
Et c'est ce que je pensais aussi en allant en direction de Rodina sur la rue Serov. Mais une quatrième explosion à retenti tout près", a déclaré Andreï Nikitine, journaliste du portal local 056.ua.

Selon les informations officielles, après cela les sapeur ont retrouvé et désamorcé une autre bombe. Hier, la liste des blessés comptait 29 personnes. Elle aurait pu être plus longue, mais de toute évidence les terroristes ne cherchaient pas à tuer, car les bombes ne contenaient pas d'éléments offensifs létaux.

Une cellule de crise a été créée pour enquêter sur les attentats, et le ministre ukrainien de l'Intérieur Vitali Zakhartchenko s'est rendu de toute urgence à Dniepropetrovsk.

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a qualifié les attentats d'hier de défi pour son pays et a promis de mettre les meilleurs agents sur le coup. "Nous réfléchirons à une riposte digne", a ajouté le chef de l'Etat. Il a donné huit jours aux forces de sécurité pour capturer les terroristes.

Moskovskie Novosti
Le thème de la Russie est toujours présent dans la campagne américaine

Le thème russe reste présent dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis sous l'aspect d'un nouveau champ de bataille entre les principaux candidats – le démocrate Barack Obama et le républicain Mitt Romney, écrit samedi le quotidien Moskovskie Novosti. Le vice-président démocrate Joe Biden s'est opposé à Romney, qui avait qualifié la Russie d'ennemi numéro un. Les Américains estiment qu'Obama est plus compétent en matière de politique étrangère que son concurrent. Si le républicain remportait la victoire, les relations entre Moscou et Washington sont susceptibles de connaître une régression.

Pratiquement au moment où Romney tenait des propos russophobes, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, à qui on prédit le poste de vice-président en cas de défaite d'Obama, a critiqué le nouveau président russe. Rubio a déclaré que Poutine n'est ferme que dans sa rhétorique, mais que "lui-même se sait faible". Selon lui, en craignant de perdre le pouvoir, Poutine alimente les sentiments antiaméricains au sein de la société russe, en faisant l'impasse sur les véritables menaces – la pression de la Chine à l'est et des islamistes au sud.

L'électorat américain n'a pas encore été séduit par les attaques antirusses du candidat républicain. Les sondages réalisés par l'agence Ipsos en avril montrent que les électeurs considèrent qu'Obama est plus fort que Romney en matière de sécurité nationale et de politique étrangère. L'issue de l'élection dépendra de problèmes plus substantiels, avant tout financiers, déclarent à l'unanimité les observateurs. La cote de popularité d'Obama est de 52%, selon le sondage d'avril de CNN, ce qui est supérieur de 9% par rapport à Romney (43%).

Moskovski Komsomolets
Medvedev veut conférer une note de "méchanceté" à Russie Unie

Le président sortant russe Dmitri Medvedev a expliqué le 27 avril pendant sa rencontre avec les militants du parti Russie Unie sa vision du parti sous sa direction, écrit samedi le quotidien Moskovski Komsomolets. Les transformations se produisent littéralement sous les yeux: Medvedev a déclaré qu'il n'avait jamais été un libéral, que les "rois des tribunes et des places" avaient troqué leurs gants de travail contre un costume et avaient commencé à parler du savoir-faire. Il a été convenu que pour un avenir prospère, Russie Unie avait besoin d'une certaine "méchanceté" et d'une "joyeuse lutte au sein du parti".

Medvedev a promis lors de ses voyages de travail de rencontrer les militants régionaux du parti et d'entrer dans les salles d'accueil publiques, de tenir un blog "amusant et intéressant" sur le site de Russie Unie, d'utiliser les moyens du parti pour travailler au sein du gouvernement. Il a également remercié Vladimir Poutine d'avoir proposé sa candidature pour diriger Russie unie, et le parti pour la confiance accordée.

La question de la présidence de Medvedev devra encore examinée par le congrès de Russie Unie, mais le président sortant se comportait déjà comme le chef du parti. Selon lui, "il faut être légèrement dans l'opposition" pour vaincre dans la "joyeuse lutte au sein du parti", qui lui a été promise par Andreï Vorobiev, chef de la fraction du parti Russie Unie à la Douma (chambre basse du parlement).

"Les partis d'opposition sont forts parce qu'ils sont plus dynamiques, ils veulent mettre tout le monde en pièces, déclare le futur leader du parti. La méchanceté, voilà ce qu'il nous faut! Une méchanceté sportive permettant d'obtenir des résultats!"

Dmitri Medvedev a recommandé aux militants du parti de ne pas prendre trop à cœur l'arrivée de nouveaux partis après la simplification de la procédure d'enregistrement.

En s'essayant au rôle de leader de Russie Unie, Medvedev a également prôné l'adhésion obligatoire au parti du futur président (non pas Poutine, qui est déjà très proche de Russie Unie), car "sinon on ne pourrait pas expliquer aux gens quelle force politique est au pouvoir".

"D'autres viendront nous remplacer, disait le président en parlant de l'avenir. Un jour. D'autres chefs de partis. D'autres chefs de l'Etat." Etant donné que ces propos sont ceux d'un homme politique qui disait la veille que le tandem était la forme de gouvernement la plus démocratique, ce "un jour" arrivera de toute évidence dans un délai très éloigné.

Ces textes tirés de la presse russe n’engagent pas la responsabilité de RIA Novosti

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала