Le plus terrible dans le conflit syrien sont le massacre et l'instrumentalisation du massacre de la population par les participants d'une intervention. Pour cette raison, il est hautement improbable que ce soit le gouvernement syrien qui en soit responsable. Le réseau Voltaire (Thierry Meyssan) avance une autre explication (enlèvement d'enfants alaouites à 200 km de Damas et sacrifice par les rebelles pour maquiller une opération sous faux drapeau ou "false-flag" en anglais).
Le plus intéressant historiquement parlant est la peine avec laquelle manoeuvrent les occidentaux. Il faut dire que les mensonges, false-flag historiques justifiant des interventions ou menaces (Baie du Tonkin, Boeing Sud-Coréen, Timisoara, Kosovo, 11 septembre, Irak, Libye, Syrie) deviennent des cas d'école et ne sont que des plans répétitifs, voir des modèles avec des variantes.
Encore plus intéressant est la confrontation des deux agendas des deux pôles du Monde. Un agenda guerrier pour la partie complètement affaiblie économiquement et un agenda économique qui peut contrebalancer une faiblesse militaire pour l'autre partie. Le perdant sera probablement heureusement celui qui a parié sur le bâton militaire car il est en fait impossible de l'actionner sans mettre fin à l'Histoire de l'Humanité et incapable aussi d'actionner le bâton économique car cela signifierait la fin du système économique qu'il porte. Le gagnant, celui qui a finement utilisé le propre système économique pour transformer l'Empire en entité vassalisée, attend probablement de poursuivre ses propres plans sans une épée de Damoclès permanente et menaçante.
