Courrier des lecteurs JRM, 2014-04-07 14:02

S'abonner
L'OTAN ne veut pas de nouvelle guerre froide, dit M. Rasmussen. Car la guerre froide actuelle lui suffit... Les membres de l'OTAN avaient été approchés par M.Poutine pour l'adhésion de la Russie: refusé. L'OTAN a été invité par M. Poutine partager les bases de radars russes: refusé. Par contre l'OTAN a préféré débarquer à Feodosia, en Crimée en 2008 déjà, pour des exercices à proximité de la Russie. L'OTAN a repris les anciennes bases russes en Géorgie et au Kosovo pour bloquer la mer Noire. L'OTAN a installé des radars et des missiles en Pologne et en Roumanie. Ils n'ont jamais propos à la Russie de partager ces instruments.


L'OTAN ne veut pas de nouvelle guerre froide, dit M. Rasmussen. Car la guerre froide actuelle lui suffit... Les membres de l'OTAN avaient été approchés par M.Poutine pour l'adhésion de la Russie: refusé. L'OTAN a été invité par M. Poutine   partager les bases de radars russes: refusé. Par contre l'OTAN a préféré débarquer à   Feodosia, en Crimée en 2008 déjà, pour des exercices à proximité de la Russie. L'OTAN a repris les anciennes bases russes en Géorgie et au Kosovo pour bloquer la mer Noire. L'OTAN a installé des radars et des missiles en Pologne et en Roumanie. Ils n'ont jamais propos à la Russie de partager ces instruments.

Tout ceci bien avant que l'actionnaire principal de l'OTAN assiste les partis fascistes ukrainiens dans leur prise de pouvoir. Non, en effet, l'OTAN ne veut pas d'une seconde guerre froide : l'actuelle guerre froide lui suffit, même si elle est devenue un peu tiède avec le temps, faute de moyens et de convictions. Et pendant que l'OTAN s'occupe de la Russie, des conflits très graves ne cessent de se développer aux quatre coins du monde. Des troubles se développent même dans les pays membres de l'OTAN, comme la Turquie, certains membres, comme la Pologne, sont pris de la folie des grandeurs comme en 1918, certains participants comme la France, n'ont plus les moyens d'apporter une force militaire conventionnelle substantielle, d'autres, comme l'Allemagne, préfèrent décider eux-mêmes de l'engagement de leurs troupes et le pays dominant, les USA, semble finalement être le seul à faire l'essentiel du travail et du pilotage. Ces phénomènes réunis ne finissent pas lézarder sérieusement la cohérence de l'OTAN qui n'est plus qu'un paravent pour les USA. En fin de compte, les fonctionnaires de l'OTAN s'accrochent à leur emploi : si la guerre froide avec la Russie prenait fin, que deviendraient-ils? Dans un tel contexte on peut légitimement se demander si la crise ukrainienne n'a pas été  concoctée pour provoquer un réflexe à la Reichstag, une sorte de WTC, un Lusitania, destiné à réactiver l'OTAN. M. Obama, lors de son dernier passage   Bruxelles, siège de l'OTAN, n'a-t-il pas saisi l'occasion pour reprocher aux membres de l'OTAN leur manque de contribution. Ces contributions deviennent cruciales à  partir du moment où  le dollar-Monopoly est en déliquescence. Mais quel membre est-il encore prêt à s'engager financièrement, si c'est pour se soumettre à des stratégies qu'il ne veut pas nécessairement ni ne maîtrise?

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала