Centre de réhabilitation des drogués par le travail et la prière

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Un correspondant de l’Agence RIA Novosti a passé plusieurs jours au Centre diocésain de réhabilitation de toxicomanes Saint-Seraphim de Sarov situé dans la région de Novossibirsk (Sibérie).

Un correspondant de l’Agence RIA Novosti a passé plusieurs jours au Centre diocésain de réhabilitation de toxicomanes Saint-Seraphim de Sarov situé dans la région de Novossibirsk (Sibérie).

© RIA Novosti . Alexander KryazhevUn correspondant de l’Agence RIA Novosti a passé plusieurs jours au Centre de réhabilitation diocésain Saint-Seraphim de Sarov situé à Novossibirsk (Sibérie). Le journaliste a étudié les méthodes employées par l’Eglise en les comparant à celles utilisées par Egor Bytchkov, dirigeant de la fondation Ville sans drogues de la ville de Nijni Taguil (Oural) condamné à la prison pour enlèvement et séquestration. Sur la photo: Centre de réhabilitation des toxicomanes situé dns le village de Lokti (région de Novossibirsk).
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Un correspondant de l’Agence RIA Novosti a passé plusieurs jours au Centre de réhabilitation diocésain Saint-Seraphim de Sarov situé à Novossibirsk (Sibérie). Le journaliste a étudié les méthodes employées par l’Eglise en les comparant à celles utilisées par Egor Bytchkov, dirigeant de la fondation Ville sans drogues de la ville de Nijni Taguil (Oural) condamné à la prison pour enlèvement et séquestration. Sur la photo: Centre de réhabilitation des toxicomanes situé dns le village de Lokti (région de Novossibirsk).
© RIA Novosti . Alexander Kryazhev / Accéder à la base multimédiaLe travail, la prière et une vie pratiquement monacale. C’est ainsi que le clergé cherche à résoudre le problème de l’accoutumance à l'alcool et aux drogues dans la région de Novossibirsk. Sur la photo: lecture des Evangiles au Centre Saint-Seraphim de Sarov.
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Le travail, la prière et une vie pratiquement monacale. C’est ainsi que le clergé cherche à résoudre le problème de l’accoutumance à l'alcool et aux drogues dans la région de Novossibirsk. Sur la photo: lecture des Evangiles au Centre Saint-Seraphim de Sarov.
© RIA Novosti . Alexander KryazhevLe Centre de réhabilitation Saint-Seraphim de Sarov a été fondé en 2004. Il réunit quatre communautés d’hommes dans divers villages près de Novossibirsk et une communauté de femmes à Novossibirsk. Sur la photo: une ferme privée où travaillent les patients du Centre diocésain de réhabilitation dans le village de Lokti (région de Novossibirsk).
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Le Centre de réhabilitation Saint-Seraphim de Sarov a été fondé en 2004. Il réunit quatre communautés d’hommes dans divers villages près de Novossibirsk et une communauté de femmes à Novossibirsk. Sur la photo: une ferme privée où travaillent les patients du Centre diocésain de réhabilitation dans le village de Lokti (région de Novossibirsk).
© RIA Novosti . Alexander Kryazhev / Accéder à la base multimédiaLa plus grande communauté du Centre de réhabilitation est située à 80 km de Novossibirsk (Sibérie) dans le petit village de Lokti peuplé de 200 personnes. La communauté dispose de deux enclos potagers.
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La plus grande communauté du Centre de réhabilitation est située à 80 km de Novossibirsk (Sibérie) dans le petit village de Lokti peuplé de 200 personnes. La communauté dispose de deux enclos potagers.
© RIA Novosti . Alexander Kryazhev / Accéder à la base multimédiaLe Centre a créé la plus grande exploitation du village qui compte huit vaches, autant de cochons, une vingtaine de pourceaux et une quarantaine de poules.
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Le Centre a créé la plus grande exploitation du village qui compte huit vaches, autant de cochons, une vingtaine de pourceaux et une quarantaine de poules.
© RIA Novosti . Alexander Kryazhev / Accéder à la base multimédiaLa viande, le lait et les oeufs produits au Centre sont destinés aussi bien à la nourriture des patients qu’à la vente.
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La viande, le lait et les oeufs produits au Centre sont destinés aussi bien à la nourriture des patients qu’à la vente.
© RIA Novosti . Alexander Kryazhev / Accéder à la base multimédiaOnze personnes suivent actuellement un traitement dans la communauté de Lokti, dont un militaire des forces spéciales et un comptable d’une entreprise de construction. Il est interdit de posséder des téléphones portables ainsi que d’avoir des relations intimes avec des femmes et de fumer. Ces loisirs sont remplacés par le travail, les prières communes et par l’étude de la littérature spirituelle présente dans chaque pièce.
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Onze personnes suivent actuellement un traitement dans la communauté de Lokti, dont un militaire des forces spéciales et un comptable d’une entreprise de construction. Il est interdit de posséder des téléphones portables ainsi que d’avoir des relations intimes avec des femmes et de fumer. Ces loisirs sont remplacés par le travail, les prières communes et par l’étude de la littérature spirituelle présente dans chaque pièce.
© RIA Novosti . Alexander KryazhevIl faut rompre tous les liens, même avec les parents les plus proches, pour la durée du traitement, pour permettre au patient de se concentrer sur soi-même. Sur la photo: le réfectoire du Centre Saint-Seraphim de Sarov dans le village de Lokti (région de Novossibirsk).
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Il faut rompre tous les liens, même avec les parents les plus proches, pour la durée du traitement, pour permettre au patient de se concentrer sur soi-même. Sur la photo: le réfectoire du Centre Saint-Seraphim de Sarov dans le village de Lokti (région de Novossibirsk).
© RIA Novosti . Alexandre KriajevOn ne trouve pas ici de toxicomanes en manque et personne ne parle de drogues. "Je n’ai pas le temps d’y penser", explique un membre de la communauté où une discipline presque militaire règne, en effet, avec le réveil à sept heures du matin (à six heures pour ceux qui s’occupent du chauffage), suivi par deux heures de prières et par le travail jusqu'au soir. Certains travaillent dans l’étable, d’autres construisent un appentis attenant à cette même étable ou aident les bâtisseurs à construire l'église du village, d’autres encore cuisinent les repas pour tout le monde.
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On ne trouve pas ici de toxicomanes en manque et personne ne parle de drogues. "Je n’ai pas le temps d’y penser", explique un membre de la communauté où une discipline presque militaire règne, en effet, avec le réveil à sept heures du matin (à six heures pour ceux qui s’occupent du chauffage), suivi par deux heures de prières et par le travail jusqu'au soir. Certains travaillent dans l’étable, d’autres construisent un appentis attenant à cette même étable ou aident les bâtisseurs à construire l'église du village, d’autres encore cuisinent les repas pour tout le monde.
© RIA Novosti . Alexander KryazhevDans la journée et le soir, on prie encore et on étudie la littérature orthodoxe. Et tous les jours sont identiques. Selon le Père Alexandre, doyen de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky auprès de laquelle le centre orthodoxe de réhabilitation a été fondé, la mission du centre consiste à changer l’univers spirituel de l’homme. Selon lui, les gens se mettent souvent à consommer des stupéfiants à cause d'une "chute spirituelle et morale". Il qualifie la toxicomanie et l’alcoolisme de maladies spirituelles qui nécessitent un traitement à l’aide de "remèdes spirituels".
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Dans la journée et le soir, on prie encore et on étudie la littérature orthodoxe. Et tous les jours sont identiques. Selon le Père Alexandre, doyen de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky auprès de laquelle le centre orthodoxe de réhabilitation a été fondé, la mission du centre consiste à changer l’univers spirituel de l’homme. Selon lui, les gens se mettent souvent à consommer des stupéfiants à cause d'une "chute spirituelle et morale". Il qualifie la toxicomanie et l’alcoolisme de maladies spirituelles qui nécessitent un traitement à l’aide de "remèdes spirituels".
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