Pour les Iraniens, les fêtes de fin d'année commencent le dernier mardi de l'année indépendamment du pays où ils se trouvent: c'est le Chaharshanbe Suri — qui se traduit littéralement comme "mercredi du feu".
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© Photo Soheil Ghanbarzadeh Par tradition orientale, le décompte de la journée commence le soir et le mercredi est donc célébré dès mardi soir.
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Par tradition orientale, le décompte de la journée commence le soir et le mercredi est donc célébré dès mardi soir.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh La fête commence immédiatement après le coucher du soleil. On allume alors des feux d'artifice et des feux de camp.
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La fête commence immédiatement après le coucher du soleil. On allume alors des feux d'artifice et des feux de camp.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Les enfants et les adultes sautent par-dessus le feu en disant: "Ô, feu, donne-moi ta couleur rouge, prends ma pâleur!"
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Les enfants et les adultes sautent par-dessus le feu en disant: "Ô, feu, donne-moi ta couleur rouge, prends ma pâleur!"
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Par le passé, on considérait que ce rituel magique de purification - dont l'appellation "suri" signifiait "ardent", "rouge" - lavait l'homme de tout le mal accumulé tout au long de l'année, le débarrassait de tous les maux pour lui donner la santé et la bénédiction pour l'année suivante.
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Par le passé, on considérait que ce rituel magique de purification - dont l'appellation "suri" signifiait "ardent", "rouge" - lavait l'homme de tout le mal accumulé tout au long de l'année, le débarrassait de tous les maux pour lui donner la santé et la bénédiction pour l'année suivante.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Aujourd'hui la signification mystique et religieuse du rituel a été oubliée: Chaharshanbe Suri est devenu une fête amusante et marquante en prévision des célébrations de fin d'année, une période quand il faut se rappeler avec gratitude de l'année qui se termine.
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Aujourd'hui la signification mystique et religieuse du rituel a été oubliée: Chaharshanbe Suri est devenu une fête amusante et marquante en prévision des célébrations de fin d'année, une période quand il faut se rappeler avec gratitude de l'année qui se termine.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Chaharshanbe Suri est célébré par tous les Iraniens indépendamment de leur religion: les musulmans, les chrétiens arméniens et les adeptes de Zoroastre.
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Chaharshanbe Suri est célébré par tous les Iraniens indépendamment de leur religion: les musulmans, les chrétiens arméniens et les adeptes de Zoroastre.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh De nombreuses coutumes zoroastriennes ont été préservées à ce jour, notamment les différentes pratiques divinatoires. Par exemple, les jeunes femmes vêtues d'un voile traditionnel vont d'une maison à l'autre en frappant avec une cuillère sur la porte et en demandant des collations. Selon ce qu'on leur donne elles prédisent l'avenir.
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De nombreuses coutumes zoroastriennes ont été préservées à ce jour, notamment les différentes pratiques divinatoires. Par exemple, les jeunes femmes vêtues d'un voile traditionnel vont d'une maison à l'autre en frappant avec une cuillère sur la porte et en demandant des collations. Selon ce qu'on leur donne elles prédisent l'avenir.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Une autre pratique divinatoire pratiquement disparue de la Fête du feu est "falgush", "l'écoute de l'avenir". A ce rituel également participent essentiellement les jeunes femmes. Elles posent à l'avance une question puis écoutent dans un coin sombre ou derrière un mur les conversations des passants pour tenter de comprendre la réponse.
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Une autre pratique divinatoire pratiquement disparue de la Fête du feu est "falgush", "l'écoute de l'avenir". A ce rituel également participent essentiellement les jeunes femmes. Elles posent à l'avance une question puis écoutent dans un coin sombre ou derrière un mur les conversations des passants pour tenter de comprendre la réponse.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Une autre croyance zoroastrienne veut que ce soir-là les âmes des défunts viennent du monde des morts rendre visite aux vivants – c'est le rituel "gashag zani" (bruit des cuillères).
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Une autre croyance zoroastrienne veut que ce soir-là les âmes des défunts viennent du monde des morts rendre visite aux vivants – c'est le rituel "gashag zani" (bruit des cuillères).
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Les enfants et les jeunes vêtus de blanc sortent dans la rue pour imiter les esprits revenus de l'autre monde et frappent avec des cuillères sur des pots et des poêles.
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Les enfants et les jeunes vêtus de blanc sortent dans la rue pour imiter les esprits revenus de l'autre monde et frappent avec des cuillères sur des pots et des poêles.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Ce jour-là il est convenu de préparer une soupe spéciale, Ash Chaharshanbe Suri, et d'en distribuer une partie aux pauvres. La Fête du feu se termine par des feux d'artifice et un repas de famille.
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Ce jour-là il est convenu de préparer une soupe spéciale, Ash Chaharshanbe Suri, et d'en distribuer une partie aux pauvres. La Fête du feu se termine par des feux d'artifice et un repas de famille.
© Photo Soheil Ghanbarzadeh Le lendemain de Chaharshanbe Suri on célèbre Shabe Jome – un banquet festif familial avec du riz et du poulet.
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Le lendemain de Chaharshanbe Suri on célèbre Shabe Jome – un banquet festif familial avec du riz et du poulet.