"Quand on en aura fini avec Daech, nous renterons à la maison" disent les réfugiés kurdes

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Le camp de Souleimaniye: des destins brisés, des maisons détruites, des proches tués, la paix depuis longtemps oublié.

Plus de 1500 familles qui ont perdu, chacune à leur façon, une partie de leur vie d'avant, se trouvent depuis trois ans dans ce camp. La vie continue, mais les conditions sont terribles, les enfants qui naissent ici débutent leur vie par une épreuve. Le courage est la chose la mieux partagée par tous ces gens, qui fuient la guerre et la misère dans la région.

Sputnik s'est rendu sur place, au Kurdistan Irakien, et a pu rencontrer plusieurs familles qui ont voulu partager leur histoire avec nos lecteurs.

Cette femme vient de Kobané, plusieurs membres de sa famille ont été capturé ou tué par Daech. Elle prie tous les jours pour que la guerre se termine et qu'elle puisse revenir chez elle:

Cet homme qui vient également de Kobané, a construit une maison pour protéger ses enfants, même s'il veut revenir chez lui au plus vite. En effet, la vie dans les villages de tentes est très dangereuse, quelques dizaines de personnes sont déjà mortes dans des incendies:

Ce couple est venu dans le camp du quartier de Deraa. Ils ont six enfants, plusieurs de leurs proches sont morts en combattant Daech:

Ibrahim vient de Kobané, il a huit enfants. Depuis la guerre, tous les membres de sa famille sont considérés comme martyrs dans la lutte pour l'indépendance du peuple kurde:

Kesumé vient de Quamichli. Elle est arrivée dans le camp avec ses 6 enfants. Elle raconte ce qu'elle et sa famille ont perdu à cause de Daech:

5 histoires des vies brisées, parmi des centaines de milliers dans la région. Chaque famille a été touchée par Daech, chaque famille a perdu un ou plusieurs de ses proches. Mais ils trouvent le courage de se lever tous les jours, d'élever leurs enfants, d'espérer que la guerre se termine et que la vie redevienne normale.

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