La maire de Paris «fait cadeau» de la facture à LREM après une campagne d’affichage illégale

© REUTERS / Charles PlatiauAnne Hidalgo
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Après que le parti présidentiel a affiché illégalement 200.000 placards à l’effigie de Macron, la mairie de Paris a dû dépenser une certaine somme pour les enlever et nettoyer le mobilier urbain. Anne Hidalgo, invitée le 4 octobre du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, a pourtant déclaré qu’elle ne remettrait pas la facture à La République en Marche.

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«Une opération inadmissible»: LREM se lance dans une campagne d’affichage illégale dans toute la France
Fin septembre, près de 200.000 affiches représentant Emmanuel Macron accompagné du slogan «Ensemble, nous réussirons», suivi du nom de son parti, sont apparues en France dont une grande partie à Paris. Le problème est qu’elles avaient été collées illégalement.

Les services de la capitale ont ainsi dû dépenser une certaine somme pour les enlever et nettoyer le mobilier urbain.

«Ça fait cher le nettoyage. Ce n'est pas bien, ça pollue», a déclaré le 4 octobre Anne Hidalgo lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

«On ne pratique pas ce genre d'affichage sauvage en tant que formation politique parce que ça pollue, ça dégrade le mobilier urbain», a-t-elle expliqué.

Pourtant, elle ne vise pas à envoyer la facture à LREM et c’est ainsi la Ville de Paris qui prendra en charge les frais.

«Nous n'allons pas demander le paiement des amendes lorsqu'il s'agit de formation politique. Je leur en fais cadeau mais je leur demande de ne plus recommencer», a conclu Mme Hidalgo.

L’acte provoque l’indignation des politiques

Le 30 septembre, après l’affichage de ces placards, la mairie a envoyé en urgence ses agents de propreté afin de les décoller, selon Le Parisien. Une opération qui «devrait prendre plusieurs jours».

Certains politiques se sont indignés. François Vauglin, maire du XIe arrondissement, a ainsi dit que «c’est dommage que les impôts des Parisiens servent à décoller des affiches politiques sauvages…». De plus, l’élue Les Républicains Nelly Garnier s’est rebiffée contre «cette pollution visuelle qui dégrade Paris, l’environnement architectural et urbain».

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