La Russie avait signalé à la France «que parmi les réfugiés politiques tchétchènes il y avait des terroristes»

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Paris - Sputnik Afrique
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Il suffisait de dire qu’on était Tchétchène pour recevoir un asile politique et ce sans aucune enquête préliminaire, déclare l’ancien ambassadeur de la Russie en France, Alexandre Orlov. Il souligne que les services russes avaient alerté leurs collègues français de la présence de «gens qui étaient des terroristes» parmi les demandeurs d’asile.

À l’antenne de CNews, Alexandre Orlov, ancien ambassadeur de Russie en France, a mentionné la facilité avec laquelle l’asile politique était accordé aux Tchétchènes et sans «aucune enquête préliminaire», ni «aucun contrôle» et ce, malgré le fait que les services russes avaient averti de l’existence parmi ces derniers d’éléments extrémistes.

«Il fallait simplement dire "Je suis Tchétchène" et tu avais tout de suite l’asile politique. […] Vous savez qu’il y a des relations entre nos services. Et nos services [russes, ndlr] signalaient à leurs collègues français que parmi les réfugiés politiques tchétchènes il y avait des gens qui étaient des terroristes. Les collègues français étaient d’accord avec les nôtres, il disait qu’il faut les expulser, mais au plus haut de l’État français on disait "Non"», a déclaré M.Orlov, répondant à la question du présentateur visant à savoir si à son avis, les pays d’Europe et en particulier la France avaient accordé l’asile aux Tchétchènes comme il le fallait au nom des droits de l’Homme, ou s’ils étaient allés «trop vite».

Meurtre de Samuel Paty

Un attentat islamiste a eu lieu le 16 octobre vers 17h00 à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Samuel Paty, enseignant de 47 ans, a été retrouvé décapité non loin de son collège du Bois d’Aulne, ceci pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de ses cours sur la laïcité et la liberté d’expression.

Le meurtre a été commis par un réfugié tchétchène de 18 ans. Il a été neutralisé par la police par plusieurs coups de feu et a succombé à ses blessures.

Plusieurs personnes, dont des proches de l’auteur de l’attaque, ont été mises en garde à vue.

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