Castex devrait proposer de décaler les régionales d'une semaine fin juin

© AFP 2023 MARTIN BUREAULe premier ministre français Jean Castex
Le premier ministre français Jean Castex - Sputnik Afrique, 1920, 13.04.2021
S'abonner
Le premier tour pourrait avoir lieu le 20 juin et le deuxième le 27 juin, une semaine après la date prévue au départ, a déclaré le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand au micro de RTL.

Jean Castex défendra le maintien en juin des élections départementales et régionales à l'occasion d'un débat devant le Parlement mardi et mercredi, «peut-être en décalant» le deuxième tour au 27 juin selon le président de l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre s'exprimera à l'occasion de débats suivis de votes consultatifs à l'Assemblée mardi 13 avril et au Sénat mercredi. Jean Castex avait indiqué la semaine dernière qu'il privilégiait «à ce stade» le maintien des deux scrutins au 13 et 20 juin, sur fond d'épidémie de Covid.

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a indiqué mardi matin que Jean Castex allait proposer que les élections aient bien lieu au mois de juin, «peut-être en décalant» le deuxième tour au 27 juin, «pour gagner du temps de vaccination, permettre aux campagnes de se faire» et «que ceux qui briguent la succession des sortants puissent se faire connaître, dialoguer avec les Français».

Dans ce cas de figure, le premier tour aurait lieu le 20 juin. Le fait que le scrutin ait lieu comme prévu en juin signifierait qu'il n'y ait pas besoin de nouvelle loi de report.

«Ce qui compte, quand même, c'est pas seulement le maintien des élections, c'est qu'il puisse y avoir une campagne et que les citoyens se déplacent pour aller voter, parce que la démocratie confinée, c'est pas seulement ne pas pouvoir aller voter, la démocratie confinée, c'est quand les citoyens ne s'intéressent pas au scrutin et qu'on ne peut pas faire campagne», a de son côté plaidé Marc Fesneau, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, sur France 2.

Mais en demandant directement aux maires de répondre via les préfets avant lundi midi par «oui» ou «non» à la question de savoir si les conditions préconisées par le Comité scientifique leur semblaient réunies pour tenir les élections, le gouvernement avait semé le trouble. Il s'est attiré les foudres des associations d'élus et de l'opposition, qui l'ont soupçonné de vouloir reporter des élections a priori défavorables pour la majorité.

D'autant que l'Association des maires de France (AMF), l'Assemblée des départements de France (ADF) et Régions de France s'étaient déjà prononcées pour le maintien des scrutins, dans un courrier, daté de jeudi, adressé à l'exécutif.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала