Le porte-parole du gouvernement tente de discréditer Mariani en rappelant ses liens avec Assad

© Sputnik . Alexeï Malgavko / Accéder à la base multimédiaThierry Mariani
Thierry Mariani - Sputnik Afrique, 1920, 21.06.2021
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Sur RTL, Gabriel Attal s’est opposé au maintien d’une liste de gauche en Paca afin de faire barrage au candidat du RN Thierry Mariani. Il l’a ensuite qualifié de «meilleur ami de Bachar el-Assad».

«Je ne comprends pas ce qui se passe à gauche», a lancé Gabriel Attal lundi 21 juin sur RTL. Au lendemain des élections régionales, il a critiqué la position de la tête de liste écologiste Jean-Laurent Felizia, arrivé troisième au premier tour en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), qui refuse de retirer sa liste au profit de celle de Renaud Muselier.

«Il y a un risque avéré du Rassemblement national dans cette région. On a pris notre responsabilité très tôt», a-t-il indiqué, rappelant que La République en marche soutenait la liste du président sortant, une entente qui avait divisé Les Républicains.

De son côté, Julien Bayou a déjà précisé que M. Felizia serait exclu du parti s’il maintenait sa candidature.

«Je n'imagine pas qu'un électeur ou une électrice de gauche ait envie de contribuer à ce que les lycées de ses enfants soient gérés par le meilleur ami de Bachar el-Assad», a ensuite fustigé le porte-parole du gouvernement, avant de prévenir qu’il y aurait «une responsabilité de la part des électeurs».

Voyages en Syrie

Gabriel Attal faisait ici référence aux multiples visites de Thierry Mariani en Syrie, lors desquelles il a à chaque fois rencontré le Président, réélu en mai dernier pour son quatrième mandat consécutif. Lors de son dernier voyage, en août 2019, il s’y était rendu avec d’autres élus du RN. Il y avait notamment discuté de la reprise du dialogue entre Paris et Damas et du renvoi des djihadistes français.

Plus récemment, en mars dernier, il a déclaré que «ceux qui font passer leur haine de Bachar el-Assad avant la survie alimentaire, médicale et sanitaire du peuple syrien ont aujourd’hui du sang sur les mains», appelant à lever les sanctions internationales contre la Syrie.

En novembre 2017, au terme de la cinquième visite en Syrie en deux ans de M. Mariani, la députée LREM des Yvelines Aurore Bergé lui avait reproché de serrer une «main ensanglantée». «Je reste fidèle à mes convictions et mes amis me restent fidèles. Mais la fidélité en politique ça vous échappe», avait-il rétorqué.

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