L'intérêt des médias est focalisé sur la lutte contre la corruption. Ayant constaté à la séance du conseil des législateurs que dans le pays, il y avait une base normative pour la résistance à la corruption, qui "travaille comme un outil juridique uni", Dmitri Medvedev l'a remarqué avec regret : personne n'est content de l'état de la lutte contre ce mal : ni les citoyens simples, ni les fonctionnaires, écrit le journal « Rossiiskaia Gazeta». Le président n'est pas satisfait. " Je ne peux pas noter de succès importants dans cette direction ", - a dit le chef de l'État. Mais il y a quelques années, l'opinion était différente : il est absurde de lutter contre la corruption, elle existe dans tous les pays, et "quoi que nous ne fassions, de toute façon, on n'y pourra rien ". Mais maintenant, a poursuivi le président, les citoyens ordinaires et les représentants de la société civile, du business, et les fonctionnaires raisonnables trouvent que " nous avons bien fait de commencer ce travail ". Par exemple, les structures de maintien de l'ordre ont dynamisé leur activité. En comparaison avec 2008, le nombre de crimes liés avec les pots-de-vin a augmenté de 10 pour-cent. Et bien que le nombre total des actions de telle sorte soit dix fois, même cent fois plus grand que le nombre de cas révélés, la croissance observée - "ce n'est pas mal, déjà ", trouve le président.
La question principale de la discussion sur la lutte contre la corruption, écrit le journal "Vremia Novostieï", c'était la proposition du président d'introduire des amendes pour les pots-de-vin. «Ce peut être une punition assez sévère qui peut atteindre des millions, des dizaines, des centaines de millions de roubles et qu'il faudra payer ensuite pendant assez longtemps. Même si la personne reste en liberté, financièrement, elle souffrira», - remarqué a le chef de l'État. Il s'agit des amendes pour les pots-de-vin, et non de la confiscation des biens. «Lorque des biens sont confisqués, il faut les vendre, recevoir de l'argent pour indemniser ensuite les pertes ou rembourser l'argent au budget. L'amende, dans ce sens, est plus facile : le fonctionnaire corrompu doit définir lui-même, d'où il prendra l'argent - qu'il cherche - particulièrement, s'il s'agit des amendes d'un montant considérable » - croit Dmitri Medvedev.
Le président a accepté la possibilité du contrôle des déclarations des fonctionnaires par les services fiscaux, écrit "Komsomolskaïa Pravda". «C'est potentiellement possible, il faut seulement que le système fiscal soit prêt à cela», - a dit Medvedev. Maintenant, ce sont les employeurs qui contrôlent les déclarations des employés. Le président est d'accord que ceux-ci ne feront pas cela «efficacement, avec zèle, dans certains cas, au contraire, ils tâcheront de laisser tomber ces problèmes". Les législateurs ont proposé que les businessmen qui s'occupent des fonctions publiques, transmettent la gestion de leur business aux structures d'État spécialement créées. Le président a exprimé un doute concernant l'efficacité d'une telle transmission. Il a expliqué pourquoi : les crimes s'accomplissent non pour apporter des avantages à son propre business, mais bien dans d'autres cas.