Revue de presse 15.07.2011

© Photo: RIA NovostiRevue de presse 15.07.2011
Revue de presse 15.07.2011 - Sputnik Afrique
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Le Bélarus va progressivement augmenter les prix des articles de consommation courante jusqu’au niveau des pays-membres de l’Espace économique commun (EEC) – Russie, Kazakhstan, Bélarus, informe ITAR-TASS.

Le Bélarus va progressivement augmenter les prix des articles de consommation courante jusqu’au niveau des pays-membres de l’Espace économique commun (EEC) – Russie, Kazakhstan, Bélarus, informe ITAR-TASS. « Du moment que nous formons l’EEC, sans barrières douanières, il ne peut pas y avoir a priori de disparité des prix. Elle peut se situer dans les limites de la composante de transport, pour qu’il n’y ait pas d’intérêt d’exporter », a dit hier à une conférence de presse Igor Fomine, chef du Département de la politique des prix du ministère bélarusse de l’Economie. Il a noté que maintenant « nous ne pouvons pas doubler les prix d’objets de première nécessité ». « L’égalisation des prix sera graduel, allant parallèlement à l’application de mesures de protection sociale », a remarqué M. Fomine. D’après lui, la régulation des prix par l’Etat ne sera maintenue que concernant les services municipaux, les monopoles naturels, les marchandises de première nécessité, des produits socialement significatifs. Il a appelé « mesure provisoire » la décision prise en juin par les autorités bélarusses de limiter la sortie du pays du carburant automobile et d’un nombre de produits, en expliquant que c’était une mesure dictée par la disparité des prix après la brusque dévaluation du rouble bélarusse fin mai, tout comme la décision de geler les prix à la consommation et de limiter les tarifs commerciaux.

Dans son interview à Vesti.RU le délégué aux droits de l’enfant auprès du président de Russie Pavel Astakhov a estimé que l’accord sur l’adoption, signé par la Russie et les Etats-Unis, constituait une nouvelle réalité juridique. Et avec des perspectives historiques. M. Astakhov considère que le temps viendra où les Russes vont également adopter des enfants des Etats-Unis, et pas seulement comme à présent lorsque les Américains adoptent des enfants russes. D’après le défenseur des droits de l’enfant, un travail actif à ce document avait commencé après le cas indignant d’Artem Saveliev, placé par sa mère adoptive américaine dans l’avion pour renvoyer en Russie son fils adoptif « dont elle n’avait plus besoin ». L’accord était nécessaire avant tout pour créer une base juridique. Non pour que nos enfants soient sortis de notre pays par avions et bus entiers, mais pour que ce processus soit légal, justifié, transparent et contrôlable » dit M. Astakhov. Le défenseur des droits de l’enfant attire l’attention sur le fait qu’il s’agit d’un accord mutuel de coopération dans la sphère de l’adoption, et non seulement de celle des enfants russes par des familles américaines (comme on l’écrit à présent dans la presse). « C’est incorrect ! Nous pouvons pareillement adopter des enfants américains aux termes de cet accord. Et je n’exclus pas qu’un jour viendra, où nous adopterons davantage de leurs enfants qu’ils n’adoptent de nôtres. De ce point de vue, l’accord a une perspective historique », considère M. Astakhov.

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