L'Onu et le MID russe à la recherche des points communs

© RIA Novosti . Alexei Filippov / Accéder à la base multimédiaKommersant
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L'entretien entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon s'est tenu jeudi soir dans la résidence de l'ambassadeur russe à l'Onu Vitali Tchourkine, écrit vendredi 9 août le quotidien Kommersant.

L'entretien entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon s'est tenu jeudi soir dans la résidence de l'ambassadeur russe à l'Onu Vitali Tchourkine, écrit vendredi 9 août le quotidien Kommersant.

Selon Lavrov, au cours du déjeuner de travail les interlocuteurs ont réussi à aborder un large spectre de questions, dont le rôle de l'Onu en Afghanistan après 2014, le règlement du conflit au Proche-Orient et l'évolution de la situation en Egypte. "En principe, nos positions coïncident. Par exemple, nous soutenons les efforts du secrétaire général pour la Syrie et pour le règlement du conflit israélo-palestinien.

De plus, nous comptons sur l'aide de l'Onu dans le cadre des activités des six médiateurs pour le programme nucléaire iranien", a déclaré le ministre russe.

A la question de savoir si Ban Ki-moon ne désespérait pas d'organiser une conférence internationale sur la Syrie, Sergueï Lavrov a répondu : "Il ne désespère pas car la diplomatie est faite pour parvenir à un résultat. Mais le résultat est possible à condition que tout le monde joue au même jeu". Il a expliqué : "La Russie a rempli ses engagements – le régime syrien est prêt à envoyer sa délégation à Genève sans conditions préalables, la balle est dans le camp de l'opposition". Rappelons que précédemment Moscou et Washington avaient convenu que les Etats-Unis négocieraient avec l'opposition syrienne. Cependant, on n'arrive toujours pas à faire s'assoir les opposants syriens à la table de négociations.

Selon Sergueï Lavrov et Ban Ki-moon, l'atermoiement de "Genève-2" serait lourd de conséquences pour la Syrie et toute la région. "Plus on tarde avec cette question, plus la nécessité de se pencher sur la menace terroriste est évidente. Les extrémistes évincent l'Armée syrienne libre de l'opposition, ils entrent en confrontation. Par conséquent, c'est un risque général aussi bien pour ceux qui défendent le gouvernement actuel que pour ceux qui estiment que le régime doit partir tout en conservant un Etat laïque et multiconfessionnel", a déclaré Lavrov. Selon lui, le seul moyen de sortir de la situation actuelle est indiqué dans le communiqué de Genève de 2012 : le gouvernement et l'opposition doivent trouver un terrain d'entente pour permettre une réconciliation nationale et créer un organisme de transition qui prendrait en charge la préparation des élections et l'élaboration du projet d'une nouvelle constitution.

A l'issue de l'entretien avec Ban Ki-moon, Lavrov se rendra à Washington pour rencontrer son homologue américain John Kerry dans le cadre d'une réunion dans le format 2+2 (les ministres de la Défense des deux pays les rejoindront).

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