Les universités russes visent le top-100 des classements internationaux

© RIA Novosti . Ramil Sitdikov / Accéder à la base multimédiaIzvestia
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Le ministère russe de l'Education et de la Science a décidé de faire la promotion des grandes universités russes à l'étranger, écrit jeudi 15 août le quotidien Izvestia.

Le ministère russe de l'Education et de la Science a décidé de faire la promotion des grandes universités russes à l'étranger, écrit jeudi 15 août le quotidien Izvestia.

Selon une source du ministère, la campagne de promotion se déroulera fin 2013 et en 2014. Cette campagne visera les pays anglophones, francophones, germanophones et sinophones. L'objectif de cette initiative (dont le coût est estimé à 500.000-510.000 euros) consiste à améliorer le positionnement des universités russes dans le classement international.

Hormis les bannières publicitaires et les articles, des tours de presse seront organisés pour les journalistes étrangers dans les meilleures universités russes. Un site sera également créé avec les "profils" des écoles russes qui prétendent entrer dans le top-100 du classement mondial des universités. Selon les prévisions du ministère, environ cinq universités russes devraient entrer au top-100 d'ici 2020.

"La diffusion de cette information contribuera à créer un champ informationnel positif autour du ministère de l'Education et de la Science, à une meilleure reconnaissance des universités russes sur la scène internationale, a déclaré une source du ministère. Les relations amicales entre la presse russe et internationale permettront d'augmenter l'intérêt et le nombre de mentions des universités dans les médias russes et internationaux.

La société qui sera chargée de la campagne de promotion sera très probablement Mikhaïlov et partenaires. Selon ses représentants, la société est au courant du projet de promotion des universités russes à l'étranger et est prête à le prendre en charge, mais ils ont refusé d'entrer dans les détails, car le concept n'est pas encore approuvé par le ministère de l'Education et de la Science.

Aujourd'hui, il existe trois grands classements des universités – QS World University Rankings (de l'agence britannique QS Group), Times Higher Education (de la revue The Times en collaboration avec Thomson Reuters) est ARWU (classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai). Dans aucun des trois classements les universités russes ne sont représentées dans le top-100.

De plus, d'ici 2014, grâce aux experts internationaux et à la communauté professionnelle, le ministère de l'Education et de la Science sélectionnera 10-15 universités qui recevront des subventions supplémentaires, allant jusqu'à plusieurs dizaines de millions d'euros pour une école supérieure. En 2014, le ministère compte dépenser à ces fins 500.000 millions d'euros, et jusqu'à 510.000 millions d'euros en 2015.

"Les universités russes font actuellement tout leur possible pour entrer dans les classements internationaux, déclaré Nikolaï Koudriavtsev, recteur de l'Institut de physique et de technologie de Moscou. Il faut créer une image attrayante de l'enseignement russe, qui fait partie des meilleurs au monde".

Actuellement, les classements étrangers ne reflètent pas à part entière les informations sur les écoles russes, estime Anatoli Alexandrov, recteur de l'université technique Bauman de Moscou. "En se penchant sur un positionnement correct des universités et en fournissant correctement les informations sur les écoles, l'attention des classements occidentaux sera complètement différente", a-t-il déclaré.

Goulnara Krasnova, vice-recteur aux relations internationales de l'Université russe de l'amitié entre les peuples, pense qu'il faut promouvoir certains domaines et spécialités des écoles, au lieu d'une université en général. Par exemple, il existe des classements internationaux des meilleures écoles juridiques, techniques, humanitaires, etc.

"Bien sûr, tout le monde voudrait entrer au classement général, mais on arrivera probablement à le faire dans certains domaines spécifiques, et pas pour les universités dans l'ensemble. Aujourd'hui, on parle de plus en plus des classements de spécialités", estime Goulnara Krasnova.

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