Disparition inexpliquée d'un Boeing en Malaisie

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Azharuddin Abdul Rahman, directeur de l'aviation civile malaisienne, a reconnu hier que sa direction était incapable d'expliquer le sort de l'avion d'une compagnie aérienne locale avec 239 passagers à son bord, écrit mardi le quotidien Novye Izvestia.

Azharuddin Abdul Rahman, directeur de l'aviation civile malaisienne, a reconnu hier que sa direction était incapable d'expliquer le sort de l'avion d'une compagnie aérienne locale avec 239 passagers à son bord, écrit mardi le quotidien Novye Izvestia.

L'appareil a disparu des écrans radars dans la nuit de vendredi à samedi. Selon l'une des versions, l'avion aurait pu être victime d'une attaque terroriste.

Le Boeing 777-200 se rendait de Kuala Lumpur à Pékin. Deux heures après le décollage il a soudainement disparu des écrans radars. L'avion devait survoler les eaux territoriales du Vietnam mais les chercheurs vietnamiens, singapouriens, chinois, malaisiens, philippins et américains n'ont pour l'instant retrouvé aucune trace d'un crash d'avion. Le plus étonnant dans cette histoire est que l'appareil n'a envoyé aucun signal de détresse. Aucun problème météo n'a non plus été constaté. L'appareil était plutôt récent puisque son exploitation a commencé il y a seulement dix ans. En règle générale, les avions de cette série sont rarement victimes d’accidents. En vingt ans d'existence le Boeing 777 ne s'est écrasé qu'une seule fois.

La presse malaisienne et chinoise suppose que l'avion aurait pu être victime de terroristes. Le fait est que deux passagers avec de faux documents d'identité se sont glissés à son bord. Les noms de l'Autrichien Christian Kozel et de l'Italien Luigi Maraldi, présents sur la liste de passagers de ce vol, se trouvent dans la base de données d'Interpol. Ces deux individus, qui sont actuellement dans leurs pays respectifs, ont perdu leurs passeports pendant leurs vacances en Thaïlande. Désormais, il est clair que des malfaiteurs ont utilisé ces documents disparus. Azharuddin Abdul Rahman admet que des terroristes auraient pu s'emparer de l'avion ou le faire exploser. Mais cette version n'explique pas le silence de l'équipage de l'avion. Le chef de l'armée de l'air malaisienne Rodzali Daud a supposé que les systèmes de communication de l'avion auraient pu tomber en panne et pour des raisons qu'on ignore, il aurait changé de cap. C'est pourquoi aucun débris de l'avion n'a été retrouvé.

Il est à noter que beaucoup d'Européens se trouvaient parmi les passagers de l'avion disparu, dont un entrepreneur russe d'Irkoutsk, Nikolaï Brodski. La majorité des autres passagers sont des citoyens chinois.

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