Les célébrités soutiennent le combat de l'Onu pour le climat

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Le sommet de l'Onu sur le climat, auquel ont participé des personnalités politiques, des grands patrons et des célébrités hollywoodiennes, s'est achevé à New York, écrit jeudi le quotidien Kommersant.

Le sommet de l'Onu sur le climat, auquel ont participé des personnalités politiques, des grands patrons et des célébrités hollywoodiennes, s'est achevé à New York, écrit jeudi le quotidien Kommersant.

Le président américain Barack Obama s'est dit prêt à devenir le leader de la communauté internationale dans la protection du climat. Pour sa part, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a annoncé que l'UE avait pour objectif de réduire ses émissions de CO2 de 80 à 90% d'ici 2050. Au-delà des annonces officielles, les résultats réels de l'événement sont plutôt modestes. Les participants ont adopté une déclaration sur la réduction de la déforestation et ont décidé d'accroître le soutien aux investissements des entreprises dans les technologies propres et le développement des marchés de carbone.

Les activités climatiques ont attiré un très grand nombre de célébrités. L'émissaire de l'Onu pour le climat, l'acteur Leonardo Di Caprio, a tenu un discours émouvant annonçant que le monde subissait de plus en plus de catastrophes et d'anomalies résultant des changements climatiques. Pour sa part, le vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli a déclaré que l'économie chinoise avait l'intention de réduire ses émissions de CO2 de 40% d'ici 2020. Le premier ministre britannique David Cameron a affirmé se trouver à la tête du gouvernement le plus "vert" de toute l'histoire du pays - le Royaume-Uni fait partie des premiers au monde en matière de réduction des émissions de CO2 ces dernières années.

Toutefois, aucun nouvel engagement n'a été pris pour réduire ces émissions – les chefs d'Etat n'ont fait que confirmer les objectifs déjà fixés.

Les plus grandes réussites du sommet sont d'ordre financier. Ainsi, le Fonds vert pour le climat, créé en 2009 et prévu pour aider les pays émergents à lutter contre les conséquences des changements climatiques, a significativement augmenté à l'issue du sommet (la Russie n'en fait pas partie n'étant actuellement ni bénéficiaire, ni donateur du fonds). Le président français François Hollande a annoncé vouloir y investir 1 milliard de dollars. La Suède, la Finlande, la Corée du Sud, le Danemark, la Norvège et le Mexique continueront à y verser de l'argent. Néanmoins, seulement 2,3 milliards de dollars ont été réunis sur les 10 à 20 milliards de dollars nécessaire à court terme. De plus, l'UE a confirmé ses plans d'investir 14 milliards d'euros dans le développement vert des pays non membres de l'UE. Le Fonds pour l'environnement mondial a également promis d'accorder plus de 3 milliards de dollars dans la réduction des émissions de CO2 et l'adaptation aux changements climatiques ces quatre prochaines années.

Les participants au sommet ont ensuite adopté une déclaration pour s'engager à réduire la déforestation et à améliorer les systèmes de gestion de la forêt. Le rythme de la déforestation devra être divisé par deux d'ici 2020 et cesser complètement d'ici 2030, date à laquelle il est également prévu de rétablir au moins 350 millions d'hectares de forêt (un peu plus que le territoire de l'Inde). Le chef de la délégation russe Alexandre Bedritski a également noté dans son intervention l'importance du secteur forestier pour la politique climatique russe et mondiale. Selon lui, 19% des ressources forestières mondiales se trouvent en Russie et pour cette raison, il faudra absolument estimer, dans le nouvel accord climatique, le rôle de la forêt dans l'absorption des émissions de CO2.

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