Pour améliorer le fonctionnement de notre site, accroître la pertinence des contenus informationnels et optimiser le ciblage publicitaire, nous collectons des informations techniques anonymisées sur vous, notamment à l’aide d’outils de nos partenaires. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité. Les technologies que nous mettons en œuvre pour ce faire sont décrites en détail dans la Politique d’utilisation des cookies et d’enregistrement automatique.
En cliquant sur "Accepter et fermer", vous acceptez que vos données personnelles soient utilisées dans les buts décrits ci-dessus.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en utilisant n’importe quel autre moyen indiqué dans la Politique de confidentialité.
Les efforts des forces nationalistes pour construire un État ukrainien indépendant, sans l'expérience nécessaire, portent leurs premiers "fruits": une forte baisse des salaires, la chute du PIB et la montée en flèche de l'inflation, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
L'état actuel de l'économie ukrainienne reproduit la situation des années 1990. Comme il y a vingt ans, quand plus de la moitié de la population ne pouvait pas se permettre d'acheter les produits de première nécessité et un tiers vivait en dessous du seuil de pauvreté, les Ukrainiens doivent à nouveau se battre pour survivre. Le mouvement de grève se renforce. L'inflation grimpe en flèche. La population est préoccupée par l'achat de produits alimentaires et investit ses dernières économies dans les céréales et les pâtes. La devise nationale, en dépit des promesses des autorités, continue de perdre ses positions, alors que les réserves de change fondent littéralement. Les schémas de corruption restent actifs et les institutions publiques n'arrivent pas à remplir leurs fonctions. On constate une hausse des impayés. Comme au début de son existence indépendante, les pays occidentaux et les institutions financières promettent une aide financière à Kiev pour procéder à des réformes d'envergure. Les affaires politiques sont tout aussi déplorables. Le président ukrainien est confronté à une pression croissante des groupes financiers et industriels, dont chacun promeut ses propres intérêts. Le parlement prend des décisions tardives et essentiellement populistes. Les élites régionales sont dans l'incertitude concernant les élections municipales, cherchant à deviner la future disposition des forces politiques.
Dans les années 1990, l'Ukraine disposait d'une certaine réserve de solidité héritée de l'URSS. Or aujourd'hui le pays se retrouve avec une économie détruite, des marchés étrangers perdus et des relations économiques rompues avec la Russie. Le bilan de 2014 et les indices macroéconomiques de début 2015 indiquent qu'aujourd'hui il ne faut pas réformer, mais sauver l'économie et stabiliser la situation socioéconomique.
Sur fond de crise économique et de confrontation croissante dans les couloirs du gouvernement, Kiev cherche à régler le problème de l'intégrité territoriale, menacée en raison des activités militaires dans l'est du pays. D'autant que le président ukrainien, le parlement et le gouvernement, en évoquant l'intégrité territoriale, refusent obstinément d'entreprendre des mesures capables de stopper la "dispersion" des régions. Et si dans les années 1990 Leonid Kravtchouk et Leonid Koutchma avaient réussi à mettre fin au processus de régionalisation croissant, les autorités ukrainiennes actuelles n'y parviennent pas aujourd'hui.
Les décisions prises par le gouvernement et le parlement ukrainiens n'ont aucun impact sur la situation économique. Par exemple, pour sortir de la crise politique et stabiliser la situation socioéconomique, les autorités ukrainiennes ont révisé le budget et adopté des mesures impopulaires en augmentant les tarifs des services communaux. Cependant, ces démarches ne font qu'appauvrir davantage la population et augmenter les impayés et l'inflation. De plus, on promet à la population des crédits d'organisations financières internationales censés sauver l'économie. Sauf qu'aucune décision n'a encore été prise pour accorder de nouveaux prêts. D'autant qu'en 2014, la plupart des sommes promises à l'Ukraine n'ont pas été accordées ou ont servi à rembourser les crédits contractés plus tôt. Les autorités ukrainiennes préfèrent ne pas en parler.
La hausse de l'inflation et la chute du PIB, la dévaluation de la monnaie nationale et les opérations militaires dans l'est de l'Ukraine reflètent l'incompétence des politiciens arrivés au pouvoir après le coup d'État de février 2014. Leurs efforts ont repoussé l'économie ukrainienne plusieurs années en arrière. Leur incompréhension de la situation internationale et des véritables objectifs des pays occidentaux, ainsi que l'incapacité de formuler les intérêts de l'Ukraine ont conduit le pays dans une impasse, le poussant au seuil de l'effondrement économique et de la faillite politique.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Votre profil a été supprimé! Vous avez 30 jours pour le rétablir en cliquant sur le lien dans l'email qui a été envoyé à l'adresse indiquée à l'inscription.
L'enregistrement et l'identification de l'utilisateur sur les sites web Sputnik par le biais de l'un de ses comptes sur les réseaux sociaux indique l'acceptation de ces règles.
L'utilisateur est tenu de ne pas violer, par ses actions, la législation nationale et internationale.
L'utilisateur s'engage à s'adresser avec respect aux autres participants de la discussion, aux lecteurs et aux personnes mentionnées dans les articles.
L'administration se réserve le droit de supprimer les commentaires publiés dans des langues différentes de celle du contenu principal de l'article.
Sur toutes les versions linguistiques du site sputniknews.com, les commentaires publiés par l'utilisateur peuvent être édités.
Le commentaire de l'utilisateur sera supprimé, s'il:
ne correspond pas au sujet de l'article commenté;
promeut la haine, la discrimination raciale, ethnique, sexuelle, religieuse, sociale et porte atteinte aux droits des minorités;
viole les droits des mineurs, leur cause un préjudice sous toute forme, y compris morale;
contient des idées de nature extrémiste et terroriste, appelle à tout type d’actions illégales;
contient des insultes, des menaces à l'égard d'autres utilisateurs, des individus ou organisations spécifiques;
porte atteinte à l'honneur, à la dignité et à leur réputation professionnelle;
contient des insultes ou des messages diffamatoires à l'égard de Sputnik;
viole la vie privée, divulgue les données personnelles de tierces personnes sans leur consentement, révèle le secret de la correspondance;
contient une description ou des liens vers des scènes de violence et de cruauté envers les animaux;
contient des informations sur les méthodes de suicide ou incite au suicide;
poursuit des objectifs commerciaux, contient de la publicité abusive, de la publicité politique illégale ou des liens vers d'autres ressources en ligne contenant ce genre d'informations;
promeut les produits ou services de tiers sans autorisations nécessaires;
contient des expressions insultantes, un langage grossier et leurs dérivés, ainsi que des allusions à l'utilisation d'éléments lexicaux répondant à cette définition;
contient du contenu spam, promeut la diffusion de spams, de services de publipostage et de ressources pour gagner de l'argent sur Internet;
promeut l'utilisation de stupéfiants et de substances psychotropes, contient des informations sur leur production et leur utilisation;
contient des liens vers des virus et des logiciels malveillants;
fait partie d'une action, lorsqu'un grand nombre de commentaires au contenu identique ou similaire est posté ("flash mob");
l'auteur abuse d'un grand nombre de messages vides de sens, ou bien le sens du texte est difficile à comprendre ("flood");
l'auteur viole l'étiquette en ligne, en montrant différentes formes de comportement agressif, humiliant et diffamatoire ("trolling");
l'auteur montre un manque de respect pour la langue; par exemple, tout le texte ou sa grande partie est tapé en lettres majuscules et n'est pas divisé en phrases.
L'administration se réserve le droit de bloquer l'accès de l'utilisateur à la page ou de supprimer son compte sans avertissement préalable en cas de violation par l'utilisateur des règles de rédaction des commentaires ou de détection dans les actions de l'utilisateur de signes d'une telle violation.
L'utilisateur peut lancer la procédure de recouvrement de son compte / de déblocage de l'accès, en écrivant une lettre à l'adresse électronique suivante: La lettre doit contenir: moderator.fr@sputniknews.com
Le sujet – le recouvrement du compte/ le déblocage de l'accès
Le nom d'utilisateur
Les explications des raisons des actions qui constituaient la violation des règles mentionnées ci-dessus et ont conduit au blocage.
Si les modérateurs jugent possible de restaurer le compte / d'en débloquer l'accès, il en sera ainsi.
Dans le cas d'une violation répétée des règles et d'un blocage répété, l'accès de l'utilisateur ne peut pas être restauré. Le blocage, dans ce cas, est définitif.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)