Législatives israéliennes, un indicateur de confiance pour Netanyahu

© REUTERS / Abir SultanIsrael's Prime Minister Benjamin Netanyahu attends the weekly cabinet meeting at his office in Jerusalem, February 15, 2015
Israel's Prime Minister Benjamin Netanyahu attends the weekly cabinet meeting at his office in Jerusalem, February 15, 2015 - Sputnik Afrique
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Tous les sondages donnent le parti Likoud du premier ministre Benjamin Netanyahu perdant face au bloc d'opposition de centre-gauche Union sioniste lors des législatives israéliennes, écrit mardi le quotidien Kommersant.

Toutefois, selon la répartition présupposée des forces à la nouvelle Knesset, Netanyahu pourrait finalement obtenir une ressource plus conséquente pour former un gouvernement par rapport à ses rivaux. Cela signifie que le premier ministre sortant a toutes les chances de conserver son poste — même au sein d'une large coalition et au prix de sérieuses concessions à ses futurs partenaires.

D'après les sondages publiés la semaine dernière, l'Union sioniste, née de la fusion du Parti travailliste d'Isaac Herzog et le parti Hatnuah (Mouvement) de Tzipi Livni, pourrait obtenir 120 sièges, soit environ quatre mandats de plus que le Likoud (25 contre 21 ou 26 contre 22). Cependant, Issak Herzog (qui prétend au poste de chef du gouvernement) n'a pas beaucoup d'alliés potentiels pour former un gouvernement.

Benjamin Netanyahu et Sara Netanyahu - Sputnik Afrique
Scandale sur scandale dans l'entourage de Netanyahu
Les experts estiment que les partenaires potentiels, se sentant irremplaçables, avanceront des exigences exagérées lors des négociations sur la formation d'une coalition, notamment en matière de postes. Les experts voient dans ces législatives une sorte de référendum sur l'attitude envers le premier ministre Benjamin Netanyahu. La baisse significative de sa popularité est actuellement due à la fatigue que ressent l'électorat face au thème de la sécurité qu'il exploite constamment — au détriment d'un programme socio-économique. Alors que la campagne de la gauche promet d'activer le processus de paix, de normaliser les relations "détériorées" avec les États-Unis. Toutefois, de nombreux Israéliens ne considèrent pas la ligne américaine du premier ministre comme un échec — il a été très chaleureusement accueilli récemment à Washington par les républicains qui contrôlent les deux chambres du congrès américain. Quant au programme socio-économique, le camp de gauche ne propose rien de foncièrement nouveau par rapport au gouvernement actuel.

Compte tenu de la disposition des forces à la veille des législatives, les experts n'écartent pas la possibilité d'une "grande coalition" et l'adoption du principe de rotation des premiers ministres, mais sans Benjamin Netanyahu.

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