Le PDG de Gazprom Alexeï Miller s'est entretenu hier avec le premier ministre grec Alexis Tsipras à Athènes. "La partie russe garantit le transit par la Grèce de 47 milliards de mètres cubes de gaz par an, ce qui permettra à la partie grecque de contracter des crédits commerciaux supplémentaires pour réaliser d'autres projets", déclare Alexeï Miller. Jusque-là, la Grèce espérait recevoir de la Russie un crédit pour ses propres fins, qu'elle comptait rembourser grâce aux paiements du transit après la construction du prolongement de Turkish Stream en Grèce. Le financement de la construction du gazoduc était une tâche à part. Mais ces conditions n'ont pas convenu à Moscou.
Les parties n'ont pas réussi à tomber définitivement d'accord hier: de toute évidence, la partie grecque a pris la proposition de Gazprom sans enthousiasme.