Dans l'ancienne capitale olympique, Sotchi, il a rencontré le président russe Vladimir Poutine et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Ils ont évoqué les questions bilatérales compliquant les relations entre les deux pays, ainsi que les problèmes de politique internationale. Les experts pensent que la coopération entre la Russie et les USA dans les domaines stratégiques doit reprendre malgré les contradictions globales, mais qu'il serait prématuré de s'attendre à un nouveau "redémarrage".
Les diplomates russes ont confirmé leur volonté d'interagir avec les autorités américaines. "La Russie est ouverte à la coopération sur une base d'équité, de non-ingérence dans les affaires intérieures, de respect des intérêts russes en renonçant complètement aux tentatives de pression", annonce le communiqué du ministère des Affaires étrangères. La porte-parole du département d'État Marie Harf a souligné que le voyage de Kerry était une étape des efforts pour soutenir les liens directs avec les dirigeants russes et faire entendre le point de vue des USA.
Certains détails ressortent de ce tableau général. Lavrov et Kerry ont déposé ensemble une gerbe devant la Flamme éternelle du Mémorial de Sotchi, après quoi le ministre russe s'est rendu à l'entretien au volant d'une GAZ Pobeda blanche. Après leur rencontre, il a offert à Kerry un T-shirt avec le symbole de la victoire, des tomates de Krasnodar et des pommes de terre. Il a reçu, en retour, un attaché-case de la part de son homologue américain.
Selon Andreï Kortounov, directeur général du Conseil russe pour les affaires internationales, cette visite est dictée par plusieurs circonstances, et en particulier le fait que la décision de Washington de réduire au minimum les relations entre la Russie et les USA, même sur les questions où leurs intérêts coïncident, a été durement critiquée. Un autre aspect concerne la non-participation de Washington aux négociations sur l'Ukraine au format Normandie.La guerre au Yémen est un autre événement dramatique qui préoccupe les politiciens. L'expert suppose que la situation dans ce pays pourrait demander une interaction russo-américaine.
"Comme l'ordre du jour est large, un progrès est probable dans certaines directions. Si ce n'est pas sur l'Ukraine, alors sur le Moyen-Orient ou encore le terrorisme. Étant donné que c'est sa première rencontre avec Poutine en deux ans, qui plus est qui ne se tient pas en marge d'un événement international — il s'agit d'une visite spéciale à Sotchi — Kerry est peut-être prêt à proposer quelque chose de nouveau", conclut l'expert.
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