Plusieurs médias se référant aux représentants de la justice suédoise indiquent qu'en l'absence de nouveaux témoignages ou circonstances dans l'affaire du célèbre cybermilitant, cette levée des charges pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine.
Le quotidien suédois Dagens Nyheter explique que trois des quatre chefs d'accusation de crimes sexuels qui auraient été commis par Assange pourrait être abandonnés suite à l'écoulement du délai de prescription de 5 ans en vertu de la législation suédoise.
Après de longues négociations, l'Équateur et la Suède ont convenu d'interroger Assange sur le territoire de l'ambassade d'Équateur à Londres le 17 juin. Cependant, l'interrogatoire n'a pas eu lieu, Stockholm et Quito s'accusant mutuellement de retarder le processus.
La reprise des négociations sur l'interrogatoire d'Assange entre la Suède et l'Équateur a été annoncée hier. C'est la dernière chance pour Stockholm de lancer le procès d'Assange au moins pour un chef d'inculpation. "Ils ont transmis leur requête à l'Équateur trop tard. Le délai de prescription pour viol dont Assange est suspecté est de cinq ans", précise son avocat suédois Thomas Olsson.