Le crash de l'Airbus A321 russe en Égypte était un attentat

© Sputnik . Maxim Grigoryev / Accéder à la base multimédiaAirbus A321
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Le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Alexandre Bortnikov a annoncé le 16 novembre au président russe Vladimir Poutine que l'Airbus A321 de la compagnie aérienne Metrojet (Kogalymavia) s'était écrasé le 31 octobre suite à l'explosion d'un engin explosif placé à bord (vol 9268 Charm el-Cheikh – Saint-Pétersbourg; 224 morts).

"On peut affirmer qu'il s'agit d'un attentat", a-t-il déclaré. Le président russe a promis de retrouver les coupables "où qu'ils soient sur la planète" et de "les punir". Vladimir Poutine a aussi déclaré que l'action de l'aviation russe en Syrie "devait être renforcée de manière à ce que les criminels comprennent que le châtiment est inévitable". "Nous agirons en vertu de l'article 51 de la Charte de l'Onu qui prévoit le droit de chaque État à la légitime défense", a-t-il ajouté.

"Selon nos spécialistes, un engin explosif artisanal d'une puissance de 1 kg de TNT a explosé à bord de l'avion, ce qui a provoqué la désintégration de l'appareil en l'air et explique l'éparpillement des débris de l'avion dans un grand rayon", a rapporté Alexandre Bortnikov au président.

Airbus A321, Egypte 2015 - Sputnik Afrique
Officiel: le crash de l'A321 russe causé par un attentat
Le chef de l'État a chargé le ministère des Affaires étrangères de s'adresser à tous les partenaires de la Russie sur ce dossier: "Nous comptons sur tous nos amis dans ce travail, y compris pour retrouver et sanctionner les criminels". Et d'ajouter: "Tous ceux qui tenteront d'aider les criminels doivent savoir que les conséquences d'un tel recel reposeront entièrement sur leurs épaules".

Le centre des relations publiques du FSB a promis une récompense de 50 millions de dollars pour des informations sur les individus impliqués dans l'explosion de l'A321.

Le jour même de l'attentat, les représentants de Daech avaient revendiqué l'attaque, ce qu'avaient ensuite confirmé les autorités britanniques puis américaines. Dans les deux cas, les représentants de Londres et de Washington s'étaient référés aux services de renseignements, qui avaient notamment intercepté des conversations entre les terroristes. De plus, les experts américains ayant analysé l'enregistrement de leur satellite qui avait enregistré un sursaut thermique à l'endroit du crash penchent également pour cette version. Les autorités britanniques ont transmis à la Russie les informations confidentielles sur lesquelles s'appuyaient leurs suppositions concernant une explosion à bord.

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