Dans le camp démocrate, l'ex-secrétaire d'État Hillary Clinton s'est inclinée largement face au sénateur Bernie Sanders.
Après dépouillement des trois quart des bulletins, Donald Trump jouissait déjà du soutien de 34,5% des électeurs, loin devant ses concurrents: le gouverneur de l'Ohio John Kasich remportait seulement 16,2% des suffrages, le sénateur Ted Cruz 11,5%, l'ex-gouverneur de Floride Jeb Bush 11,2%, le sénateur Marco Rubio 10,5% et le gouverneur du New Jersey Chris Christie une part insignifiante des votes.Cette large victoire est particulièrement importante pour Trump après sa défaire inattendue il y a une semaine dans l'Iowa où, parti favori selon les sondages, il s'était fait devancer par le sénateur Ted Cruz. Cette fois, le milliardaire a prouvé qu'il était capable de remporter la victoire dans un vote réel.
Aux primaires démocrates, les sondages ne laissaient guère présager une victoire d'Hillary Clinton et la question était plutôt de savoir de combien de points elle serait dépassée par son rival. Bernie Sanders a finalement remporté la victoire haut la main avec 59,6% contre 38,7%, infligeant une défaite plus importante que prévue au camp Clinton.Devant ses partisans réjouis, Sanders a annoncé le début d'une "révolution politique" et a qualifié les résultats du vote de "défaite de l'establishment". Clinton a immédiatement reconnu sa défaite tout en s'efforçant de paraître optimiste: "Peu importe comment tu tombes, l'important est comment tu te relèves", a-t-elle déclaré.
La revue Politico souligne que les résultats des primaires reflètent les changements qui s'opèrent au sein de la société américaine et la déception suscitée par les élites. Car malgré toutes les différences qui séparent Trump et Sanders, ils sont unis par leur populisme féroce contre Wall Street et contre l'emprise de l'argent dans la politique américaine. Il y a quelques mois, le New Hampshire était considéré comme un bastion de la partie plus traditionnelle de l'électorat républicain. Le triomphe incontestable du rebelle Trump y est donc d'autant plus marquant. Selon les sondages à la sortie des urnes, 90% des électeurs républicains de cet État critiquent le travail du gouvernement fédéral.Le 20 février, la prochaine étape des primaires aura lieu en Caroline du Sud, avant le 23 février dans le Nevada et le "super mardi" du 1er mars, quand le vote se déroulera dans plus de dix États — essentiellement dans le sud-est du pays.
Chez les républicains, Trump est en tête en Caroline du Sud avec une longue avance sur ses rivaux. Mais la véritable épreuve attend le milliardaire le 1er mars, quand voteront plusieurs États du sud des USA où son principal concurrent, Ted Cruz, sénateur du Texas, bénéficie du plus grand soutien.
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