Selon la police de sécurité (Säpo), plus de 300 citoyens suédois sont aujourd'hui impliqués dans ce "tourisme de guerre". Rapportés aux 9 millions d'habitants du pays, ils représentent la plus forte concentration d'islamistes de tous les États européens.
L'adoption de ce texte a été reportée à plusieurs reprises car, selon ses détracteurs, il empêchait les Suédois de participer aux guerres "justes" à l'étranger — au sein des brigades internationales en Espagne pendant la guerre civile par exemple, ou partis se battre en Ukraine au sein du bataillon Azov.
Le gouvernement rétorque en disant que ce texte n'est que la première des démarches visant à dompter la menace pour la sécurité nationale et internationale. L'ordre de délivrance des passeports suédois — devenus un "laissez-passer dans le grand monde" pour des centaines de djihadistes — sera durci à partir du 15 avril.
En outre, cet été sera soumis un projet de loi bien plus intransigeant prévoyant des sanctions contre tout individu membre d'une organisation inscrite sur la liste des groupes terroristes.
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