Évacuer la population des zones d'activité radioactive est-il utile?
Bien qu'il faille encore effectuer de nombreuses recherches sur l'effet de faibles doses de radiations sur l'organisme humain, les "cures radioactives" existent depuis longtemps. Ceux qui croient aux propriétés curatives de la radiation restent pourtant minoritaires dans le milieu médical. Après le bombardement atomique du Japon par les USA en 1945, les soins radioactifs ont commencé à être perçus très négativement — avant cela, ils étaient déjà considérés comme relevant de l'ésotérisme. Depuis, la radiation est clairement vue comme un phénomène extrêmement dangereux. Pourtant, à certains endroits de la planète, des individus vivent en permanence sous l'effet d'une radiation naturelle anormalement élevée (par exemple au Brésil à Guapapari ou en Iran à Ramsar). On n'y constate pas pour autant de risque accru de contraction du cancer.Des chercheurs allemands ont découvert, eux, qu'après un traitement de bains au radon les traces d'inflammation sanguine des patients diminuaient. Un tel procédé apaise également un système immunitaire surexcité, qui pourrait parfois nuire à son propre organisme.
Les scientifiques affirment que le radon ne peut provoquer de cancer qu'à forte dose, mais, malgré les résultats des expériences, reconnaissent que la sûreté du radon pour la santé n'est pas définitivement prouvée et que des recherches plus poussées doivent être menées. Les chercheurs notent que la thérapie au radon n'est pas recommandée pour les individus en bonne santé.
Reste également sans réponse la question relative à l'impact de la radiation sur le génome humain, même si les chercheurs disent qu'ils n'ont toujours pas constaté d'effet négatif. Il ne faut pas non plus oublier que l'atteinte de l'ADN n'est pas toujours catastrophique. Nos cellules y sont fréquemment confrontées et savent elles-mêmes réparer les gènes endommagés.Le journal allemand Der Spiegel écrit que les conséquences des catastrophes liées à la radioactivité sont fortement exagérées, en citant l'exemple de l'accident de Tchernobyl. D'après le rapport du Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) de 2011, aucune augmentation du nombre de leucoses et de tumeurs solides n'a été constatée après cet accident. Toutefois, ces remarques ne concernent que la population adulte car les enfants et les adolescents ont été fortement touchés — plus de 6 000 ont été atteints du cancer thyroïdien.
Suite à l'accident de Fukushima, le niveau de radiation dans cette région du Japon est resté bas et, manifestement, personne n'est décédé des rayonnements radioactifs.
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