Selon la croyance populaire, le roi spartiate Léonidas aurait réussi à stopper une immense armée de Perses avec seulement 300 guerriers. Selon ABC.es, au contraire, la bataille des Thermopyles aurait tourné en grande défaite — et les Grecs ne s'attendaient pas à ce qu'elle soit si rapide.
Léonidas est-il donc réellement digne d'admiration ou son exploit n'est-il que le fruit d'une propagande des Grecs? C'est ce qu'a cherché à comprendre l'auteur de cet article.Monté sur le trône en 489 av. J.-C. pour être l'un des rois de Sparte (dirigée par deux rois), Léonidas n'apparaît presque pas dans la littérature militaire avant la bataille des Thermopyles. Quand le roi perse Xerxès a attaqué la Grèce, Léonidas, qui avait plus de 60 ans à l'époque (alors qu'il est présenté au cinéma comme un jeune homme), est parti vers le nord avec une unité de sa garde personnelle, composée de 300 guerriers spartiates d'élite.
D'après Hérodote, il s'agissait seulement de l'avant-poste d'une grande armée disséminée dans toute la Grèce.
Hormis ces 300 gardes, Léonidas avait sous son commandement des esclaves ilotes, 2 000 Arcadiens, 400 Corinthiens, 200 Philoniens, 80 Mycéniens, 700 Thespiens ou encore 400 Thébains. Autrement dit, l'armée venue affronter les Perses et menée par le roi spartiate n'était pas si réduite pour l'époque.Mais le roi n'a réussi à tenir face aux Thermopyles que pendant deux jours: le troisième jour, la défense des Grecs a été percée par des unités qui avaient contourné ses positions par les montagnes. "En voyant que ses forces principales étaient divisées, Léonidas Ier est resté aux Thermopyles avec 700 Thespiens, 400 Thébains et les fameux 300 Spartiates. Il a alors pris la tête d'une contre-offensive périlleuse avant de tomber sous les lances perses", résume l'auteur.
"Ce n'était pas du tout un acte de sacrifice ayant apporté de nouvelles forces aux Grecs, qui auraient alors lancé une contre-offensive comme le dit la légende. Dans leurs livres les Grecs eux-mêmes disent que la défaite fut trop rapide et inattendue", conclut l'article.Le lendemain de la bataille des Thermopyles, la Grèce centrale se retrouvait sous le pouvoir des Perses. L'acte héroïque des Spartiates n'a été rappelé que 50 ans plus tard, quand pratiquement plus personne ne se souvenait de l'invasion perse.
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