De son côté, Vladimir Jabarov, premier vice-président de la commission du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) pour les affaires internationales, a déclaré que la Russie accepterait très probablement de mettre à disposition une plateforme pour la réunion des différents groupes d'opposition.
« Si c'était la volonté de toutes les parties, Moscou ne refuserait pas. De tels pourparlers seraient une bonne chose. Après la reprise du contrôle sur Alep par le gouvernement, le conflit en Syrie ne s'arrêtera pas. De toute façon il faudra mener un dialogue », a souligné le sénateur.
Pour sa part le chef du groupe Hmeimim, Ilian Masaad, a noté que le lieu de la réunion n'était pas une question cruciale.
« Si les opposants sont prêts à se réunir à Moscou, je n'y vois aucune objection. Mais je pense qu'il ne faut pas s'accrocher à de tels détails. Nous attendons surtout que toutes les parties intéressées participent à cette réunion », a déclaré Ilian Masaad.
Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré le 22 novembre qu'au regard de l'absence de progrès dans la reprise des négociations de Genève sur le processus de paix en Syrie, dont le dernier cycle a eu lieu en avril, il fallait agir sans se tourner vers l'Onu.
« Dans les conditions où l'Onu, en la personne de son représentant spécial (pour la Syrie) Staffan de Mistura, sabote depuis plus de six mois la résolution 2254 qui prescrivait d'organiser des négociations intersyriennes inclusives sans conditions préalables, il ne reste probablement aucune autre solution pour les opposants patriotiques et pour le gouvernement que de prendre l'initiative entre leurs mains et d'organiser un dialogue intersyrien », a déclaré le chef de la diplomatie russe.
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