Sa création pour le mois de mars 2018 a été approuvée pendant la session annuelle du parlement mais les contours définitifs et les pouvoirs du nouvel organe seront déterminés cette semaine, du 11 au 13 janvier, pendant la session de la Commission centrale pour l'inspection disciplinaire du PC chinois qui assume pour l'instant le rôle de principal instrument de la campagne anticorruption dans le pays, écrit vendredi le quotidien Izvestia.
Il existe aujourd'hui en Chine 47 organisations pour l'inspection au niveau public et des partis, qui sont des structures chargées d'enquêter sur les cas de corruption.
Cette multitude de structures devrait prochainement céder la place à une Commission centrale de surveillance qui réunira sous son enseigne la commission pour l'inspection disciplinaire avec ses services de surveillance de parti, et les départements anticorruption du parquet chargés de telles affaires au niveau public.
Depuis le début de la vaste campagne de lutte contre la corruption, plus d'un million de fonctionnaires ont été démis de leurs fonctions, sanctionnés ou emprisonnés pour corruption. Rien qu'en 2017, plus de 159.000 personnes ont été condamnées pour violation de la discipline du parti et corruption, a rapporté récemment l'agence de presse Xinhua.
La détermination avec laquelle Xi Jinping s'est attaqué à l'éradication de ce problème est soutenue par la population: plus de 93% des Chinois sont satisfaits par le travail anticorruption du parti en 2017, a annoncé l'agence Xinhua début janvier.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.