La première dépêche urgente du journal Haaretz a fait la sensation: «Poutine a conditionné le retrait des Iraniens par le renoncement israélien à empêcher le renforcement du régime d'el-Assad». Jusqu'à présent, les responsables russes niaient la possibilité des deals sur la Syrie aux frais de leurs alliés. Haaretz a pourtant rapidement modifié son message par une formule neutre citant des sources: «La Russie travaille sur le retrait des forces iraniennes de la frontière septentrionale d'Israël. Israël évite parallèlement à déstabiliser le régime d'el-Assad en Syrie».
Dans tous les cas, ces dernières ne participent pas en effet de manière officielle à l'opération militaire de Damas. Cela est conforme à la logique des ententes sur la zone de désescalade du sud-ouest, signées il y a un an par la Russie, les États-Unis et la Jordanie. Comme les diplomates russes le soulignent régulièrement, cette région doit être libre de forces non-syriennes, pro-iraniennes ou américaines.
La présence de ces dernières en Syrie a été également évoquée lors des négociations à Moscou. «Cette question est soulevée tout le temps, mais je la laisserai pour les pourparlers entre les Présidents Trump et Poutine. La position israélienne est d'entendre d'abord la position américaine», a souligné Benyamin Netanyahu. Selon lui, les Américains resteront en Syrie tandis que les Iraniens y maintiendront leur présence.Les Iraniens ne veulent pourtant pas pour le moment quitter la Syrie, alors que la Russie n'a aucune envie de renoncer à sa coopération avec l'Iran sur la Syrie et d'autres questions. Ce n'est pas par hasard que Vladimir Poutine a accueilli le lendemain de sa rencontre avec Benyamin Netanyahu Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême iranien pour la politique étrangère. Il a notamment confirmé la prochaine rencontre des Présidents russe, turc et iranien sur la Syrie à Téhéran, ainsi que la réunion des leaders des pays caspiens.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.
En cliquant sur "Publier", vous acceptez que les données personnelles de votre compte Facebook soient utilisées pour vous donner la possibilité de commenter les contenus publiés sur notre site à partir de votre compte. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité.
Vous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en effaçant tous vos commentaires.
Tous les commentaires
Afficher les nouveaux commentaires (0)
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)