Les récents événements, assez symboliques, directement liés au gouvernement autrichien actuel, permettent d'affirmer que le Président russe est reconnu de facto comme faisant partie des élites européennes, une sorte de leader spirituel, de père et de guide des forces traditionnelles prônant l'Europe des nations, la sauvegarde de l'identité culturelle et ethnique, en faisant contrepoids au projet mondialiste de création à la place du continent européen une sorte de biomasse politique sans famille ni tribu, totalement soumise aux centres supranationaux de prise de décisions, souligne le média.
A noter que le chef de l'Etat russe se rendra au mariage de la chef de la diplomatie autrichienne sur son chemin pour assister au sommet bilatéral avec la chancelière allemande Angela Merkel afin d'évoquer les questions d'actualité des relations russo-européennes. Ce n'est pas un secret qu'en ce moment l'Autriche mène une politique bien plus pragmatique et amicale vis-à-vis de la Russie dans le pool des pays dits «ancienne Europe». C'est dû en grande partie à la ligne politique de la coalition au pouvoir en Autriche, souvent qualifiée de nationaliste par les mauvaises langues de Bruxelles, mais qui est en réalité un gouvernement conservateur de droite traditionnel pour l'Europe.
L'autorité spirituelle de Vladimir Poutine dans leur milieu s'appuie avant tout sur le fait qu'ils voient en lui, qui a réussi à faire en Russie ce qu'ils auront seulement à faire chez eux, explique le portail. Le renforcement de la souveraineté nationale, la sortie de la tutelle de Washington et de Bruxelles, le travail efficace pour le rétablissement du potentiel militaire et industriel — les conservateurs de droite européens devront encore passer par tout cela.Une autre raison pour laquelle l'autorité de Vladimir Poutine est si élevée que de facto il montre aux représentants du gouvernement de l'un des principaux pays européens est que la ligne de prise de décision autonome en politique étrangère est tout simplement bénéfique économiquement.
Il est évidemment question du principal projet économique reliant l'Europe et la Russie dans un avenir proche, le gazoduc Nord Stream 2. L'Allemagne, où se rend le Président russe pour rencontrer Angela Merkel, et les Autrichiens, dont le groupe OMV fait partie du consortium finançant le projet, se débattent des Américains qui leur tordent les bras pour stopper le projet et vendre leur gaz naturel liquéfié (GNL) plus cher.Le maintien de la ligne souveraine du Président Poutine dans le secteur énergétique signifie simplement une compétitivité plus élevée de l'industrie européenne, des dépenses plus réduites pour générer l'électricité, de nouveaux emplois dans le secteur pétrolier et gazier, des investissements dans l'infrastructure, conclut le média.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.
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